Par Carlos Massas le 12.4.2018
Catégorie: Genève

Gros-Œuvre : la guerre se poursuit !

Les syndicats l'avaient annoncé : tant que les négociations ne démarreront pas pour régler les problèmes sur les chantiers genevois, les actions se multiplieront en nombre et en intensité.


6 mois que les maçons genevois ont demandé des négociations, 6 mois que les patrons les refusent. Dans un même temps, à Genève :

  • les primes maladie explosent.
  • Après le coup de semonce des syndicats le jeudi 15 mars lors duquel 5 chantiers genevois avaient été touchés, c'est aujourd'hui tout un quartier de Plan-les-Ouates qui va se retrouver impacté par cette nouvelle action, soit 5 chantiers, mais surtout 8 entreprises de la construction : Alpes Bâti, Hamiti, Implenia, Induni, Losinger, Perret, Piasio et Scrasa.

    Tout ceci se passe alors que, dans un même temps, de nombreux acteurs ont compris la situation explosive du travail temporaire et la nécessité d'endiguer ce phénomène de précarisation des travailleurs :

    Seuls les patrons de la Construction ne voient pas où est le problème.

    L'action d'aujourd'hui marque une nouvelle étape dans la montée en puissance de la conflictualité. Les syndicats genevois exigent une Convention collective de travail genevoise renforcée. Si les employeurs persistent dans leur jusqu'au-boutisme, les maçons pourraient voter la grève.