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En Suisse, comme dans de nombreux pays, le démantèlement des prestations des assurances sociales est fréquemment débattu. La raison invoquée est généralement un prétendu manque de ressources financières, mais lorsqu'une banque est prise dans la tourmente, des milliards sont immédiatement débloqués. Or, ce risque pris avec l'agent des contribuables n'a pas été assorti de l'exigence d'une garantie de maintien des emplois ni d'une limitation des salaires astronomiques des managers. Voilà qui révèle on ne peut plus clairement les errements du gouvernement en matière d'attribution des priorités: l'argent du peuple suffit à assurer les énormes salaires d'incompétents aveuglés par leur cupidité, mais pas à garantir un salaire décent aux employés! Les réformes des assurances sociales reflètent ces priorités aberrantes.

Grâce à des syndicalistes combatives, les thèmes de l'égalité occupent une place centrale dans le syndicat et la société. Mais cela n'a pas toujours été le cas: au début, elles vivaient plutôt dans l'ombre.

Les vacances ont pour but de permettre aux employés de se reposer et de récupérer des efforts consentis pendant la période travaillée. Des évènements non fautifs comme une maladie ou un accident peuvent empêcher l'accomplissement de ce but et peuvent, par conséquent, ouvrir le droit à une restitution des jours de vacances.

Points forts de la Journée Industrie de cette année: situation économique actuelle, nouvelle équipe Industrie de Syna, santé psychique sur le lieu de travail et revendications pour la CCT-MEM.

Près de 25'000 employé-e-s sont soumis-e-s à la CCT du second œuvre romand! Syna les représente et défend leurs conditions de travail qui sont renégociées en 2023. Des améliorations sont vivement attendues ainsi qu'une augmentation des salaires qui n'ont pas été revalorisés depuis 2015. Syna appelle à la mobilisation de tout le secteur, avec comme mot d'ordre: le travail aura ta peau, protège-toi avec Syna!

Le 14 juin, nous manifestons pour faire reconnaitre la pénibilité au travail des professions féminisées. La nouvelle classe ouvrière est majoritairement féminine et travaille dans les services, dans des conditions de travail souvent précaires. Bas salaires, horaires étendus, pression croissante. Cela ne peut changer que si les travailleuses se soulèvent et se battent pour leurs droits.

La triste réalité de l'exode du personnel soignant se confirme: les soignantes et soignants sont toujours plus nombreux à quitter la branche. Pour Migmar Dhakyel, secrétaire centrale pour le secteur de la santé chez Syna, une chose est sûre: pour une fois, lors de la Journée internationale des soins infirmiers du 12 mai 2023, l'accent sera mis sur celles et ceux qui s'engagent toujours pour les autres. Et ce n'est que justice. Le moment est venu d'accroître la pression pour de meilleures conditions de travail et salariales.

Malgré la détresse du personnel soignant, la Confédération et les cantons poursuivent leur politique d'austérité. Les conditions de travail dans le secteur de la santé constituent désormais un danger – y compris pour la population. Voilà pourquoi le syndicat Syna exige la mise en œuvre de cinq mesures immédiates.

De plus en plus de travailleuses et travailleurs sont touchés par le stress et l'épuisement au travail. Les raisons sont de nature structurelle et tiennent surtout à des journées de travail toujours plus longues, à des rapports de travail plus flexibles, à des processus de travail plus rapides et à la disparition des frontières entre la vie professionnelle et la vie privée. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, et ses fédérations présentent une analyse complète sur le thème du stress et de l'épuisement des travailleurs et travailleuses et demandent des mesures dans dix champs d'action, en particulier dans les domaines du temps de repos, de la possibilité de planifier et d'une moindre flexibilité.

Aujourd'hui, le Conseil national a rejeté la motion Gysin qui demandait de protéger les jeunes pères contre le licenciement pendant le congé paternité, comme le sont les mères. En revanche il a dit oui à la motion Hess qui demande de compléter la loi sur l'égalité avec des sanctions en cas de violation de l'égalité salariale. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleuses et des travailleurs et initiateur du congé paternité de deux semaines, regrette vivement le premier vote, contraire au principe constitutionnel de l'égalité entre femmes et hommes, mais est satisfaite que la nécessité de réviser la loi sur l'égalité, incomplète, soit enfin reconnue.
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