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La réforme de la LPP prévoit un abaissement du taux de conversion. Mais en fait, qu'est-ce qui est converti, et quelles sont les conséquences d'une baisse du taux de conversion? Je vais te l'expliquer. 

Avec ses quelque 36'000 membres, la Fédération chrétienne des travailleurs de la construction (FCTC) était le plus grand partenaire de fusion lors de la création de Syna. Aujourd'hui encore, les membres issus des branches du secteur principal de la construction et du second œuvre représentent une part considérable de nos membres. Dans le langage de la branche, on peut dire que la construction a toujours été une fondation importante de notre syndicat. Nous revenons donc ici sur les principaux acquis et événements qui ont marqué les 25 ans de Syna dans la construction.

Les négociations sur une nouvelle convention collective de travail de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (CCT MEM) sont terminées. Les organisations de salarié-e-s ont rejeté l'augmentation du temps de travail envisagée par l'ASM/Swissmem. Malheureusement, aucun accord n'a été trouvé sur des améliorations qui, vu la pénurie de personnel qualifié, auraient rendu la branche plus attractive pour les employé-e-s. C'est une occasion ratée. Afin d'éviter un vide conventionnel, la CCT MEM existante a été prolongée et sera valable pour cinq années supplémentaires.  

Une large coalition pour un salaire minimum s'est formée à Fribourg. Composée de plusieurs organisations syndicales, partis politiques et associations, elle prépare le lancement d'une initiative cantonale. L'Union syndicale fribourgeoise et ses fédérations Unia, le SSP, Syndicom et le SEV, le syndicat Syna ainsi que le Parti Socialiste, la Jeunesse socialiste, Les Vert-e-s, le PCS-Centre Gauche, ou encore les Jeunes Pop composent cette large coalition.

La société évolue, et avec elle le monde du travail. Or tous doivent en profiter, pas uniquement les employeurs. Pour que les progrès technologiques bénéficient aussi aux salarié-e-s, il faut une réduction du temps de travail. Il faut par ailleurs impérativement inscrire dans la loi le droit de ne pas être joignable.

Malgré l'absence d'ancrage juridique, les entreprises appliquent un seuil de tolérance de 5% dans l'analyse des discriminations salariales entre femmes et hommes. La légitimité de ce seuil de tolérance a été examinée dans le cadre d'une étude. Travail.Suisse, l'organisation faîtière de Syna, salue cette analyse fondée. La conclusion de l'étude, selon laquelle le seuil de tolérance devrait seulement être réduit de moitié à 2,5%, est toutefois difficilement compréhensible. Travail.Suisse demande la fin de la tolérance en matière de discrimination et l'abolition complète du seuil de tolérance.

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