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Article 23 de la Déclaration des droits de l'homme:
  1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
  2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
  3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
  4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Pour ses partisan-e-s, la révision de la LAMal intitulée EFAS, actuellement débattue au Parlement, est une panacée. Mais pour les payeurs-euses de primes et les personnels de santé, il s'agit en réalité d'une bombe à retardement. Les trois organisations du secteur santé que sont le SSP, Unia et Syna demandent instamment au Parlement de rejeter ce projet. Certes, une réforme fondamentale du système de santé est nécessaire – pour une meilleure gestion publique des primes, pour un financement social et suffisant. Mais EFAS ne va pas dans ce sens, bien au contraire. 

Les organisations syndicales et patronales ont ratifié la nouvelle convention collective de travail du second œuvre romand (CCT-SOR) qui concerne plus de 5 600 entreprises et 25'900 travailleuses et travailleurs. Les salaires augmenteront de 125 francs par mois pour l'ensemble du personnel. Il s'agit d'un pas important pour garantir l'attractivité de ces métiers et lutter contre la sous-enchère salariale.

Les négociations salariales avec Fenaco ont une nouvelle fois échoué. L'offre d'une augmentation de la masse salariale de 2,04 % (avec une partie générale de 1,2 %) est insuffisante. Ces augmentations ne compensent pas la perte de pouvoir d'achat et le besoin de rattrapage de ces dernières années. Les syndicats Syna et Unia et les commissions du personnel, après consultation des salarié-e-s, rejettent le résultat. Ils saluent toutefois le changement de paradigme qui s'est opéré chez Fenaco, avec à nouveau enfin des hausses générales des salaires.

L'inflation que nous subissons depuis plus de deux ans et qui devrait encore durer, touche très durement les aîné-e-s. Elle prive les retraité-e-s de l'équivalent d'environs une rente de 1er pilier par année. Actuellement, près de 14% des plus de 65 ans ont un revenu inférieur au seuil de la pauvreté en Suisse (établi à 2279 francs par mois), 17% peinent à joindre les deux bouts et 20% des retraité-e-s sont pauvres (avec moins de 2506 francs par mois).
Groupe de travail «habitat et mobilité» 

Engagé notamment dans le groupe de travail «habitat et mobilité» de VASOS/FARES, notre collègue Paul Bigger explique comment, dans certains projets, l'habitat est pensé pour répondre aux défis liés aux besoins fondamentaux des aîné-e-s. Il s'agit, au moyen d'une infrastructure adaptée à l'âge et au handicap, de répondre à leurs besoins de santé et de garantir des contacts sociaux.
Une journée de protestation coorganisée par l'USS et Travail.Suisse a eu lieu le 3 novembre, à Berne, autour du thème de la réforme de la prévoyance professionnelle.  

Les modérateurs de la journée, Leo Eyholzer (Travail.Suisse) et Rolf Zimmerman (USS) ont donné la parole à notre ancien président, Kurt Regotz, ainsi qu'à Pierre-Yves Maillard, Paul Rechsteiner et Ruth Dreifuss pour qu'ils nous exposent les enjeux de la prochaine votation sur la réforme de la LPP et l'importance de l'AVS – seul pilier de la prévoyance vieillesse garantissant la solidarité universelle – créée il y a 75 ans.

L'assemblée VASOS/FARES a eu lieu le 24 octobre, avec la participation de nos délégué-e-s Syna.

Dans son discours, la co-présidente, Bea Heim a mentionné son inquiétude quant à l'augmentation des primes maladie, qui étrangle les retraité-e-s. Les caisses maladie justifiant cette augmentation par le vieillissement de la population, Bea Heim a rappelé les dangers de la discrimination liée à l'âge et appelle à la solidarité intergénérationnelle.


Le 19 octobre, le Congrès CNA /SSR a réuni toutes les associations des séniors de Suisse, au centre des Congrès à Bienne.
Syna y était représenté par une belle délégation de toute la Suisse.

La co-présidente du CNA, madame Esther Waeber-Kalbermatter, a ouvert le Congrès avec le thème «vieillir autonome». Elle nous a rappelé qu'autonomie rime avec reconnaissance sociale et valorisation, et qu'être autonome passe aussi par la participation des séniors à des projets et à des réflexions. L'autonomie, c'est aussi la santé, puisque la maladie ou le handicap entraîne une dépendance aux soins ou aides auxiliaires. A travers les associations créées pour elles, les personnes âgées œuvrent pour améliorer la vie en autonomie, en développant entre autres l'accès à des soins, à un logement, à une sécurité appropriés.

En Suisse, un quart de la population aura plus de 65 ans en 2030. Il est donc urgent d'améliorer l'autonomie des plus âgé-e-s.

La Société suisse des entrepreneurs (SSE) est responsable du seul gel des salaires de cet automne de négociations salariales ! Fin octobre, la direction de la SSE avait rompu unilatéralement les négociations avec les syndicats, sans faire d'offre. Les délégués de la SSE ont désormais cimenté la position de la direction. Cela signifie de nouvelles baisses des salaires réels pour une grande partie des travailleurs de la construction. Compte tenu du fort renchérissement, ils gagnent en termes réels jusqu'à quatre pour cent de moins qu'en 2020.

À l'issue d'intenses négociations, les partenaires sociaux se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail Location de services pour les quatre prochaines années. Elle prévoit des salaires minimums plus élevés (+3,2% en 2024) avec une compensation automatique du renchérissement pour les années à venir. Les partenaires sociaux demandent que la convention collective de travail, pertinente dans le contexte des mesures d'accompagnement, soit à nouveau déclarée de force obligatoire par le Conseil fédéral, afin qu'elle puisse contribuer de manière importante à la protection des salaires et des conditions de de travail suisses.

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