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Avec la conseillère nationale socialiste Yvonne Feri pour nouvelle présidente, une nouvelle direction et de nouvelles structures, Syna se prépare pour l'avenir conformément à sa une nouvelle devise «L'être humain est au centre de nos préoccupations». C'est ce qui a été décidé lors de ce congrès à Lucerne par les quelque 350 délégué-e-s du plus ancien syndicat interprofessionnel de Suisse, qui ont également approuvé plusieurs résolutions. Ils ont ainsi défini les priorités et les revendications de Syna pour les quatre prochaines années.

Incompréhensible, irresponsable et dangereux : bien que les prix, les loyers et les primes d'assurance maladie augmentent, que les chiffres d'affaires atteignent des niveaux records et que la construction souffre d'une grave pénurie de personnel qualifié, la Société suisse des entrepreneurs (SSE) veut un gel des salaires pour les travailleurs de la construction et rompt les négociations salariales. L'absence de toute compensation du renchérissement est catastrophique pour les maçons, pour la branche et pour l'ensemble de l'économie. Les délégués de la Société suisse des entrepreneurs doivent maintenant corriger ce manque de respect des dirigeants de l'organisation et inciter les entrepreneurs à revenir à la table des négociations.

Aujourd'hui, les électeurs et électrices ont élu leurs représentants et représentantes au Parlement national pour les quatre prochaines années. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, félicite tous les élus et élues et se réjouit d'une collaboration constructive, marquée par le dialogue, pour le bien de tous les travailleurs et travailleuses. Travail.Suisse se réjouit tout particulièrement que la représentation syndicale ait pu être renforcée au sein du nouveau Parlement et que sa vice-présidente Léonore Porchet ait été réélue comme conseillère nationale et puisse poursuivre son précieux engagement en tant que voix des travailleurs et travailleuses à Berne. C'est important, car des décisions importantes pour les travailleurs et travailleuses seront prises lors de la prochaine législature.

C'est une première: lors d'une manifestation commune, 1200 électricien-ne-s et technicien-ne-s du bâtiment de toute la Suisse sont descendus dans la rue ensemble aujourd'hui à Zurich pour lancer un message fort à leurs employeurs: il faut augmenter les salaires, réduire la pression et introduire une retraite anticipée. Seules de meilleures conditions de travail seront à même de régler le problème de la pénurie de main d'œuvre et d'assurer le tournant énergétique. Les employeurs doivent agir maintenant!

En juillet, les partenaires sociaux de l'hôtellerie-restauration avaient conclu un accord de principe sur les salaires minimums pour 2024. Par rapport à l'année précédente, ils augmenteront pour compenser le renchérissement sur la base des prévisions de septembre 2023. De plus, les salaires minimums connaîtront une progression réelle de 5 francs par mois pour toutes les catégories salariales. Les salaires minimums définitifs de 2024 ont pu être calculés sur la base des indications désormais mises à disposition par le SECO. Les partenaires sociaux ont demandé au Conseil fédéral la prolongation de l'extension du champ obligatoire de la CCNT jusqu'à fin 2024. 

Près de 20 000 personnes se sont rendues à Berne aujourd'hui pour exiger des hausses de salaire et de rente, parce que la vie est toujours plus chère. Venant des quatre coins de la Suisse, les participant-e-s attendent aussi du monde politique qu'il prenne des mesures immédiates pour alléger le fardeau des primes-maladie et qu'il mette en place une protection efficace des locataires contre les abus et les rendements prohibitifs des propriétaires immobiliers. Pour les gens qui travaillent, les fins de mois sont de plus en plus serrées. La grande manifestation d'aujourd'hui envoie un signal clair et net : dans un pays riche comme la Suisse, il y a assez d'argent pour que tout le monde puisse vivre bien. L'appel à manifester émanait d'une large alliance en faveur du pouvoir d'achat, réunissant les syndicats de l'USS, les fédérations de Travail.Suisse, l'ASLOCA, le PS, les Vert-e-s. Cette mobilisation n'est qu'un début : les combats vont se poursuivre, tant dans les négociations salariales par branches que lors des prochaines campagnes de votation sur les primes-maladie et les rentes.

Une brève recherche sur le site du Secrétariat d'État à l'économie (le Seco) suffit pour constater que l'économie suisse ne se porte pas trop mal. Le produit intérieur brut est en croissance, la balance commerciale est positive, le taux de chômage n'est que de 2,3% et les actionnaires du SMI se sont octroyé 52 milliards de francs de dividendes. Un montant qui correspond à un rendement moyen de 3,1% - ce qui est nettement supérieur à la rémunération de notre deuxième pilier.

En Suisse, environ un salarié sur cinq travaille dans l'industrie, qui assure 25% de la performance économique du pays. C'est donc en toute logique que l'industrie occupe également une place importante chez Syna. D'un point de vue syndical, le secteur industriel se caractérise par la mondialisation, la flexibilisation et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. 

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