RÉGION GENÈVE Komla Kpogli a rejoint Syna Genève comme secrétaire régional en début d'année. En entretien, il revient sur son parcours, ses projets et ses priorités pour 2021. Komla, peux-tu nous parler de ton parcours en quelques mots ? Originaire d...
Sauvons les tuileries de Bardonnex de la démolition et classons le comme patrimoine. Ne laissons pas GASSER SA fermer ce joyau industriel! Syna se bat aux côtés des ouvriers.
En trente ans chez Syna, Joël Mugny, responsable de Syna Genève, a exercé plusieurs métiers… sans changer d'employeur! Au moment de remettre les clés du bureau genevois à son successeur, il revient sur les temps forts de sa carrière.
Après de longues et intenses négociations, la Société suisse des entrepreneurs (SSE) et les syndicats Syna et Unia se sont mis d'accord aujourd'hui à Zurich sur une nouvelle Convention nationale pour le secteur principal de la construction, sur la garantie de la retraite à 60 ans ainsi que sur des hausses de salaires pour les 2 prochaines années. Les assemblées des délégué-e-s respectives des parties contractantes prendront une décision définitive sur le résultat des négociations encore en décembre.
Et les employé-e-s des établissements concernés, dans tout ça ? C'est la question fondamentale que nous, syndicats du secteur, posons au Département. Une mesure d'une pareille ampleur pourrait laisser un grand nombre de personnes sur le carreau, et rien ne semble avoir été prévu pour soutenir le personnel de restauration.
Toutes celles et ceux qui travaillent dans l'hôtellerie et restauration le savent: les journées sont longues, les horaires morcelés et les pauses ne peuvent pas toujours être prises. Pour qu'à la fin du mois, le salaire soit juste et les heures supplémentaires correctement comptabilisées, la durée du travail doit être très exactement enregistrée. Syna t'aide à le faire.
La SSE lance une attaque sans précédent sur les conditions de travail des maçons, que ce soit au niveau national ou cantonal :
Au niveau national avec :
- Des horaires de travail illimités : disponibilité 24h sur 24, 300h supplémentaires, davantage de travail du samedi et des journées de travail de 12 heures,
- L'obligation de travailler en cas de danger : suppression de la protection minimale en cas d'intempéries,
- Des réductions de salaire : perte de la catégorie salariale lors d'un changement d'entreprise.
Pari réussi pour la CGAS : en seulement trois semaines, les syndicats genevois ont récolté un peu plus de 7000 signatures sur les 5227 nécessaires à l'aboutissement de l'initiative « 23 frs, c'est un minimum ! ». Une campagne éclair à laquelle la population a répondu avec enthousiasme.
Les syndicats l'avaient annoncé : tant que les négociations ne démarreront pas pour régler les problèmes sur les chantiers genevois, les actions se multiplieront en nombre et en intensité.