Enquête sur la surveillance des employé-e-s
Au travail, les nouvelles technologies – caméras de surveillance, GPS, logiciels espions – sont de plus en plus employées à des fins de surveillance. Le travail de recherche conduit par Laeticia Buchs, étudiante en dernière année à la Haute Ecole de Gestion ARC à Neuchâtel, doit permettre de mieux comprendre l'ampleur du problème. Aidez-la en répondant à ses questions.
L'ordonnance relative à la loi sur le travail est claire: il est «interdit d'utiliser des systèmes de surveillance ou de contrôle destinés à surveiller le comportement des travailleurs sur leur lieu de travail» (OLT 3, art. 26, al. 1). Pourtant, avec l'émergence de nouvelles technologies, de plus en plus d'entreprises utilisent différents dispositifs, comme des caméras installées sur le lieu de travail, pour surveiller leur personnel. Cette surveillance a pour conséquence de toucher directement les données personnelles des collaborateurs et collaboratrices.
Si certaines pratiques sont légales, beaucoup d'employeurs surveillent illégalement leurs collaboratrices et collaborateurs pour notamment contrôler leurs comportements. Parfois, il arrive même que ces dispositifs de surveillance soient utilisés comme preuve dans le cadre d'un licenciement.
Dans le cadre de son travail de bachelor, Laeticia Buchs conduit un sondage visant à recenser les professions les plus touchées et à récolter les problèmes rencontrés et le ressenti psychologique des personnes qui sont surveillées sur leur lieu de travail. Véronique Rebetez, responsable de Syna Fribourg-Neuchâtel-Jura, relève que «Pour Syna, ce travail est très intéressant, car les résultats de cette enquête nous permettront de mieux comprendre l'ampleur du problème, et de mieux cibler notre action à l'avenir. C'est pourquoi nous encourageons tous nos membres à prendre quelques minutes pour y répondre.»
L'anonymat des participants et participantes est garanti. Il faut compter environ 5 minutes pour répondre au questionnaire, par ailleurs disponible en français, en allemand et en portugais.
