Malgré l'évolution positive du taux de vaccination, la pandémie n'est pas encore terminée. Si la situation l'exige, le Conseil fédéral ne doit pas hésiter à prendre à nouveau des mesures appropriées après les mois d'été ; de nouveaux repères sont nécessaires à cet effet. Syna et Travail.Suisse saluent l'augmentation du chômage partiel à 24 mois et la prolongation de la procédure simplifiée jusqu'à fin septembre 2021.
Des nouveaux repères pour un éventuel resserrement
Dès samedi, de nombreux assouplissements des mesures contre le coronavirus entreront en vigueur. L'abolition de l'obligation du télétravail et de l'obligation générale de porter le masque concernent le monde du travail. Au vu de l'évolution épidémiologique positive, Syna et Travail.Suisse soutiennent ces mesures. Toutefois, ces assouplissements ne dispensent pas les employeurs de continuer à assurer la protection de leurs employé-e-s. « Travail.Suisse demande au Conseil fédéral de fournir de nouveaux repères pour un éventuel resserrement », déclare Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse. Malgré les progrès de la vaccination et l'introduction prévue de la phase de normalisation à la mi-août, une détérioration de la situation ne peut être exclue. Dans ce cas, le Conseil fédéral doit être en mesure de réagir plus rapidement qu'en automne 2020.
Prolongation du chômage partiel
La prolongation du chômage partiel jusqu'à fin février 2022 est judicieuse pour les branches concernées. Pour de nombreux employés, cela signifie qu'ils recevront un cinquième de salaire en moins pendant quelques mois de plus. « Au moins, grâce à nos efforts, le parlement a prolongé la réglementation plus généreuse pour les très bas revenus de la loi Covid-19 jusqu'à fin 2021 », déclare avec soulagement Adrian Wüthrich. Ainsi, les employés dont le salaire ne dépasse pas 3 470 CHF recevront une indemnité de chômage partiel de 100 %. La prolongation de la procédure simplifiée jusqu'à fin septembre est également nécessaire - même si Travail.Suisse aurait préféré une prolongation jusqu'à la fin de l'année (par analogie avec la prolongation de l'allocation pour perte de gain coronavirus). Malgré les ouvertures, l'économie ne se redressera pas immédiatement dans tous les secteurs touchés. Afin d'éviter des pertes d'emplois inutiles, les mesures de soutien aux entreprises touchées et l'indemnisation du chômage partiel sont nécessaires jusqu'à ce que le niveau d'avant la crise soit atteint.
Reseignements:
Arno Kerst, Président