Par Juan Barahona le 30.10.2020
Catégorie: Branches

«Toujours pas de 13e salaire: une honte!»

La Conférence de branche de la coiffure a validé le protocole d'accord des partenaires sociaux prévoyant la prolongation de la CCT jusqu'à fin 2022. Pour Syna, d'autres améliorations sont encore indispensables: la priorité absolue reste l'introduction d'un 13e salaire, dont l'absence est jugée honteuse pour la branche.

La prolongation de la CCT amène également une augmentation de 0,7% des salaires minimaux des employé-e-s en 5e année professionnelle dès janvier 2022. Mais Syna prépare déjà le prochain front: le renouvellement de la CCT en 2023. Parmi les améliorations essentielles à apporter, la conférence de branche a défini l'augmentation significative des salaires minimaux pour les non-qualifié-e-s, les semi-qualifié-e-s et les qualifié-e-s ainsi que la fixation d'un salaire minimal pour les semi-qualifié-e-s de 1re année. Cette lacune ne peut plus subsister: un diplôme se doit d'être respecté.
Syna revendique également l'introduction de salaires minimaux pour les apprenti-e-s et les gérant-e-s et que les salaires ne puissent plus être liés au chiffre d'affaires enregistré par les coiffeurs et coiffeuses. Autre élément d'importance pour Syna: l'expérience professionnelle doit compter dès la première année d'apprentissage.

Semaine de 40 heures

En ce qui concerne les temps de travail et de repos, Syna revendique l'abolition de l'heure supplémentaire de tolérance, l'impossibilité d'interrompre des pauses repas pour servir un-e client-e, la saisie obligatoire du temps de travail avec un décompte des heures signé par l'employeur et l'employé-e et la remise des plannings au moins 15 jours avant la prise de service. Trop souvent hélas, ceux-ci ne sont transmis que la veille.
Enfin, Syna milite pour la réduction de la durée de la semaine de travail à 40 heures sans baisse de salaires et un droit d'accès pour les syndicats à tous les salons soumis à la CCT. Enfin, pour Syna: la priorité absolue reste l'introduction d'un 13e salaire, dont l'absence est jugée honteuse pour la branche.

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