La Maison Sainte-Catherine à Lucelle traverse une situation très compliquée alors que la direction et la présidence du Conseil de Fondation ne semblent pas vouloir ouvrir les yeux sur cette réalité. Les employés représentés par le syndicat Syna ont pourtant tenté à plusieurs reprises de dénoncer les dysfonctionnements. Sans effet à ce jour.
Outre des horaires de travail très lourds qui ne laissent presque plus de place à la vie privée, les salaires apparaissent comme modestes et la gestion administrative du personnel par la direction est pour le moins lacunaire.
A cela s'ajoute un manque de personnel évident qui a pour conséquence de ne pouvoir appliquer l'ensemble du concept prévu dans le cadre de la Maison d'accueil Sainte-Catherine. Sur une équipe soignante de 7 personnes, seules 2 personnes, à 60% et 70%, sont qualifiées pour s'occuper de 31 résidents 24 heures sur 24.
Suite à ces différentes constations et bien d'autres encore ainsi que face à l'incapacité de la direction et de la présidence du Conseil de Fondation à trouver des solutions, le syndicat Syna, mandaté par plusieurs employés, a décidé de signaler le cas au Service de l'économie et de l'emploi en ce qui concerne le niveau des salaires et les horaires. En outre, il est demandé à l'Etat jurassien de réévaluer l'autorisation d'exploiter de cette structure. Cas échéant, une suspension de celle-ci doit être envisagée.
Les 5 personnes représentées par le syndicat Syna se tiennent à disposition du service de l'action sociale de la République et Canton du Jura pour étayer les dysfonctionnements précis qui ne peuvent pas être annoncés publiquement.
Delémont, le 20 décembre 2019