Travail et vie privée sont compatibles – et les employé-e-s sont consulté-e-s pour l’aménagement de leur temps de travail.

Les travailleuses et travailleurs établissent un équilibre sain entre travail et vie privée. Ils/elles sont consulté-e-s pour l’aménagement de leur temps de travail et l’attribution des tâches; les décisions les concernant ne sont pas prises sans eux/elles. Ils/elles revendiquent leurs droits sans crainte de représailles et s’organisent syndicalement pour de meilleures conditions de travail.

Les employeurs mettent en oeuvre un réel partenariat social, d’égal à égal, et prennent en compte les besoins et préoccupations de leur personnel.
La flexibilisation des horaires bénéficie aussi aux employé-e-s, qui ont le choix entre différents modèles de travail, sans que leur choix les pénalise.

La sphère politique défend la loi sur le travail et assure aux travailleurs et travailleuses une protection adéquate, y compris de leur santé.

Planification du travail, pas sans nous
Les salarié-e-s concerné-e-s doivent être consultés en matière d’organisation du temps de travail et d’affectations.

Pas de société 24h/24
Le travail de nuit, du weekend et les jours fériés affecte les relations sociales et doit être limité au minimum. Il convient de compenser cette charge additionnelle par des suppléments en temps et de salaire.

Du temps pour la famille, maintenant
Il est grand temps d’ancrer dans la loi le congé paternité de 4 semaines, afin que toutes les familles puissent en profiter.

Pas touche à la loi sur le travail
L’obligation légale d’enregistrement de la durée du travail ne saurait être assouplie et doit être strictement appliquée.

Tout le monde a accès à la formation et au perfectionnement, et trouve par conséquent sa place dans le monde du travail de demain.

Les employé-e-s assurent leur autonomie sur le marché du travail par des formations et formations continues: ils/elles acquièrent continuellement de nouvelles compétences, pour se développer et s’adapter aux changements dans le monde du travail.

L’État et l’économie, conscients de leurs devoirs, veillent, avec les partenaires sociaux, à ce qu’il y ait de bonnes offres de formations et des bilans de compétences réguliers tout au long du parcours professionnel.

La formation et le perfectionnement sont financièrement abordables et l’investissement en temps qu’ils nécessitent est supportable pour les salarié-e-s. Par conséquent, ces derniers/ères font un usage conscient et responsable des possibilités qui leur sont offertes.

Du temps et de l’argent pour la formation
Les employeurs doivent prendre leurs responsabilités concernant la formation continue de leurs collaborateurs/trices. Il leur revient d’établir les conditions cadres adaptées en accordant le temps et le financement nécessaires.

L’expérience de vie compte
Les expériences acquises par le travail au sein de la famille ou par le bénévolat, ainsi que les formations suivies hors des institutions de formation conventionnelles doivent être davantage reconnues.

Reconnaître les acquis
Les anciennes expériences professionnelles et précédents diplômes obtenus, y compris à l’étranger, doivent bénéficier d’une meilleure reconnaissance et leur validation doit être facilitée.

Lutter activement contre le chômage
L’assurance-chômage doit financer davantage de formations initiales et continues préventives, ainsi que des formations visant à une réorientation professionnelle.

Le travail assure leur subsistance aux salarié-e-s.
En cas de chômage et après la retraite, les assurances sociales garantissent une vie digne.

Toute personne capable de travailler a droit à un emploi correspondant à ses capacités et ses aspirations. Les conditions de travail ne mettent pas la santé en péril.

L’emploi offre la sécurité aux salarié-e-s: ils/elles gagnent assez d’argent pour vivre et travaillent dans des conditions progressistes, protégé-e-s contre le licenciement abusif et la perte de salaire.

Les assurances sociales permettent une vie digne après l’emploi et offrent une assistance à toutes les personnes qui perdent leur emploi.

Enfin l’égalité salariale
Les discriminations fondées sur le sexe doivent cesser grâce à des mesures, à des contrôles et à des sanctions efficaces.

Plus de protection en cas de maladie
Il convient de mettre un terme à la distinction entre accident et maladie pour le maintien du salaire: comme c’est le cas avec l’assurance-accident, le salaire doit lui aussi être obligatoirement assuré en cas de maladie.

Pas de répercussion des risques entrepreneuriaux
L’indépendance fictive doit être combattue de manière plus conséquente, parce qu’elle empêche la protection des travailleurs et travailleuses et répercute le risque entrepreneurial sur les employé-e-s.

Sécurité pour tous après la retraite
En tant que principal pilier social de la prévoyance vieillesse, l’AVS doit être renforcée.