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25 Jahre Syna

Syna Jura accueille son nouveau responsable régional

Laurent Crevoisier a rejoint Syna Jura comme secrétaire régional fin janvier. En entretien, il revient sur son parcours, ses projets et ses priorités pour 2022.

Laurent, peux-tu nous résumer ton parcours en quelques mots?

Laurent Crevoisier: Je suis né en 1994 à Delémont, ville à laquelle je suis toujours resté fidèle. À l'issue de ma scolarité, j'y ai fait un apprentissage de commerce au sein de l'administration communale. Ensuite, j'ai obtenu un premier emploi au sein de la caisse de chômage du syndicat Unia, où je suis resté deux ans environ. Cette période a été extrêmement formatrice, car dans une caisse chômage, on apprend énormément de choses sur les assurances sociales, le droit du travail, les liens avec les employeurs, et bien sûr le contact avec les bénéficiaires. Après cette première expérience, j'ai eu une opportunité de travailler pour le syndicat Unia, tout d'abord dans l'administration et la comptabilité, puis comme syndicaliste. Le Jura étant une petite région, cet emploi m'a permis de m'intéresser à de nombreux secteurs différents. À la fin de l'année dernière, j'ai appris que le poste de responsable régional au sein de Syna Jura allait se libérer, et j'ai eu la chance d'être recruté. Sur le plan privé, je suis un grand amateur de sport – je pratique le badminton et le fitness notamment, et je suis de près l'actualité sportive. Je suis également engagé politiquement, et je suis membre du conseil de Ville de Delémont depuis mes 19 ans. 

En tant que nouvel arrivé, comment perçois-tu Syna? 

Tout d'abord, j'ai de toute manière une motivation très politique, ayant baigné dans ce milieu depuis ma naissance. Je tiens donc à pouvoir faire avancer des causes qui me tiennent à cœur, et l'amélioration des conditions de travail des travailleurs et travailleuses a toujours été une priorité pour moi. D'où ma motivation à travailler comme syndicaliste. S'agissant de Syna, la philosophie du syndicat me plaît beaucoup. Il y a chez Syna une philosophie de discussion, qui met en avant le partenariat social et la recherche constructive de solutions. Et je me retrouve beaucoup dans cette volonté de dialoguer et de rechercher ensemble des solutions, qui est souvent le meilleur moyen d'avancer.

«Le plus important pour moi est d'être sur le terrain, car c'est selon moi le seul moyen d'être légitime.»

Laurent Crevoisier
Quels sont tes projets prioritaires pour cette année 2022?

Le plus important pour moi est d'être sur le terrain, car c'est selon moi le seul moyen d'être légitime. Je tiens à sortir rencontrer les travailleurs et travailleuses pour porter leurs revendications, pour pouvoir comprendre et retranscrire leur réalité quotidienne. Bien sûr, le temps manque souvent pour aller sur le terrain autant que je le souhaiterais, mais ce contact fait partie de ma vision et j'y consacrerai toute l'énergie possible. Et puis je souhaite pouvoir rassembler les forces progressistes du canton pour améliorer les conditions de travail. Parmi les thèmes qui me semblent prioritaires il y a, de manière générale, les questions de formation et de revenus. Par rapport à la formation, les employeurs forment assez peu, l'offre est assez maigre, le coût pour les employés est parfois prohibitif – l'offre cantonale en la matière doit absolument être renforcée. Et concernant les salaires, le Jura a un salaire minimum mais celui-ci est faible et certains employeurs en font trop souvent une utilisation abusive, notamment dans les discussions CCT. Pour cette année en particulier, j'aimerais aussi pouvoir participer aux actions qui se dérouleront certainement dans le cadre des négociations pour la reconduction de la convention nationale du secteur principal de la construction. En effet, cette CCT est une référence pour d'autres branches de l'artisanat et son renouvellement doit aboutir de manière concluante.
Enfin, j'aimerais conclure avec une pensée pour le personnel de la santé. Durant toute la pandémie, notre système a tenu grâce à lui. Il est donc aujourd'hui grand temps de revoir le financement public des soins et de revaloriser les métiers qui ont tenu notre société à bout de bras pendant cette pandémie. 

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