Demain, c'est le grand jour de la deuxième grève féministe nationale. Le syndicat Syna soutient la grève féministe et se réjouit de l'affluence d'un grand nombre de femmes* qui donneront ainsi un signal fort en faveur de l'égalité des sexes. Un signal encourageant pour le travail à venir: Syna poursuivra son engagement après le 14 juin pour que l'égalité dans le monde du travail soit enfin appliquée.
Pour atteindre réellement l'égalité des sexes dans le monde du travail, des adaptations structurelles concrètes sont avant tout nécessaires. C'est pourquoi le syndicat Syna adresse 5 revendications principales à la politique et à l'économie:
- Égalité des salaires – Contrôle des discriminations salariales et réévaluation des professions typiquement féminines
- Des rentes sûres pour les employés à temps partiel
- Rémunération du travail domestique
- Compatibilité entre travail et famille – offres accessibles pour la garde des enfants et horaires de travail favorables à la vie de famille
- Réintégration professionnelle garantie après la maternité
En amont de la journée de grève féministe, Syna a largement sensibilisé toutes les régions du pays en lançant différentes actions. Toutes les collaboratrices de Syna et ses membres féminins sont appelés à participer à la grève féministe. Dans ce cadre, Syna verse également une indemnité de grève à tous les membres féminins du syndicat qui n'ont pas de perte de salaire effective. Un message clair indiquant que le travail domestique non rémunéré a autant de valeur qu'un emploi rémunéré.
Solidarité entre les femmes*
Chaque femme* a certainement déjà expérimenté l'inégalité plusieurs fois dans sa vie professionnelle. Même Irene Darwich, vice-présidente de Syna: «Une fois, j'ai appris que le prédécesseur de mon nouveau poste d'alors recevait un salaire de 1000 francs supérieur au mien, alors que j'étais plus qualifiée et que davantage de personnes m'étaient subordonnées. Je me suis immédiatement défendue et ai finalement obtenu le même salaire. Mais nous ne devrions pas avoir à nous battre pour obtenir un traitement égal. Cela devrait être ancré sur le plan structurel et être une évidence.»
Sabri Schumacher, responsable Jeunesse et Égalité chez Syna déclare: «Dans mon activité, je constate que les jeunes femmes* sont souvent moins prises au sérieux et sont confrontées à des commentaires sexistes. Je l'ai moi-même aussi vécu.» Elle encourage toutes les femmes* à être solidaires entre elles pour lutter ensemble en faveur d'une égalité réelle. Et cela, non seulement le jour de la grève féministe, mais au quotidien dans le milieu professionnel.
Informations complémentaires
Irene Darwich, vice-présidente
Sabri Schumacher, service jeunesse et égalité
→ syna.ch/greve-feministe