Par Syna le 10.2.2021
Catégorie: Communiqués de presse

Lonza: les syndicats exigent des garanties

La vente de la division spécialités chimiques (LSI) de Lonza à un consortium international des sociétés financières Bain Capital et Cinven n'augure rien de bon. D'ailleurs, les sociétés de capitaux sont davantage connues pour la recherche du profit à court terme que pour une politique d'investissement durable. Il faut maintenant des garanties pour les emplois en Valais. 

Après des mois de recherches, le fournisseur pharmaceutique Lonza a manifestement trouvé un acheteur pour sa division spécialités chimiques (Lonza Specialty Ingredients, LSI). Un consortium des sociétés financières Bain Capital et Cinven doit reprendre la division au cours du second semestre 2021. Les entreprises concernées ne se sont pas encore exprimées sur les conséquences que cela implique pour les quelque 2800 employé-e-s des 17 sites.

Les syndicats Syna et Unia qui ont jusqu'ici accompagné de près le processus sont inquiets. «Les sociétés de capitaux visent les gains à court terme. Pour les emplois et les conditions de travail, cela a souvent d'importantes conséquences négatives», déclare Teresa Dos Santos Lima-Matteo, responsable de la branche de l'industrie chimique et pharmaceutique du syndicat Unia. Et Johan Tscherrig, secrétaire central du syndicat Syna, d'ajouter: «Il faut maintenant des garanties de la part de l'entreprise Lonza. Elle ne peut pas simplement se dérober.»

C'est pourquoi Syna et Unia demandent à Lonza, respectivement à Bain Capital et Cinven:

Renseignements complémentaires
Johann Tscherrig, secrétaire central de l'industrie

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