Comme les femmes gagnent moins, elles peuvent moins cotiser pour leur prévoyance vieillesse. Nos assurances sociales sont orientées depuis plus de 50 ans vers l’homme en tant que soutien unique de la famille. Les conséquences: un risque de précarité accru à la retraite.

Les branches occupant principalement des femmes sont sous-estimées. Cela entraîne des salaires plus bas et des conditions de travail moins bonnes que pour des exigences similaires dans des métiers employant principalement des hommes.

Le temps partiel n’est pas toujours volontaire. En raison des responsabilités familiales, aujourd’hui encore assumées principalement par les femmes, ces dernières ne peuvent se permettre de travailler à plein temps. Parfois, c’est le métier qui rend cela difficile, p. ex. dans le secteur de la santé avec ses horaires de travail irréguliers.

Les femmes issues de la migration sont doublement touchées. Elles travaillent très souvent dans des professions mal rémunérées et ont moins de chances d’accéder à une formation continue ou une promotion.

Les femmes reçoivent en moyenne 20% de salaire en moins. Près de la moitié de cette différence ne peut s’expliquer par des facteurs objectifs. La seule différence: le sexe.

La discrimination de la femme dans la société et dans le monde du travail est structurelle. Cela signifie que notre système est conçu de manière à ce que certaines personnes – dans ce cas les femmes – soient discriminées.

Une grande partie du travail ménager et familial est accompli par les femmes. Nettoyer, cuisiner, s’occuper des enfants et des parents âgés: sans cela, notre société ne pourrait pas fonctionner. Ce travail n’est pourtant pas reconnu.