Emplois disparus pour cause de digitalisation, journées de travail de douze heures, atteignabitlité constante? Lors de son sixième Congrès, le syndicat Syna examinera la mutation du monde du travail. Syna s'engage pour que tous – y compris les salarié-e-s – profitent des opportunités qu'apporte la digitalisation.

Le Congrès Syna se tient tous les quatre ans. C'est l'occasion pour les 350 délégué-e-s de toutes les régions du pays d'élire la présidence et de décider l'orientation politique du deuxième plus grand syndicat interprofessionnel de Suisse. Ils/elles développent des visions d'avenir et des revendications concrètes pour le travail de demain.

Gérer la mutation en collaboration avec les salarié-e-s
La digitalisation et la mondialisation ont modifié le monde du travail, et l'évolution se poursuit: de nombreuses tâches, voire des métiers entiers disparaissent, tandis que surgissent par ailleurs de nouvelles possibilités, de nouvelles opportunités. Mais actuellement, la mutation est, pour beaucoup, synonyme d'insécurité:

• Les horaires deviennent de plus en plus flexibles. Cependant, les employé-e-s ne bénéficient que peu de cette flexibilisation et n'ont guère d'influence sur leur temps de travail, ainsi que le révèle l'étude «Baromètre Conditions de travail».
• Tou-te-s les salarié-e-s n'ont pas un accès égal aux formations initiales et continues, pourtant indispensables pour surmonter les nouveaux défis qui se présentent.
• Les personnes qui ont un emploi craignent toujours davantage de le perdre.

Fort de ces constatations, Syna demande que la mutation du monde du travail soit gérée en collaboration avec les travailleurs et travailleuses. Il serait inacceptable que l'économie profite des avantages de la digitalisation, tandis que les employé-e-s seraient seul-e-s à en supporter les risques.
Pourtant, c'est bien à cela que semblent vouloir tendre les politiques: des initiatives visant à l'assouplissement de la loi sur le travail menacent d'affaiblir la protection de la santé, la protection salariale est offerte à négociation avec les mesures d'accompagnement, tandis que le partenariat social est toujours davantage remis en question.

20 ans de travail engagé dans le partenariat social
Il y a quatre ans, lors de son dernier Congrès, Syna s'était fixé pour objectif d'améliorer l'équilibre entre travail et loisirs. Le syndicat a remporté plusieurs succès en ce sens, comme le montrera la rétrospective du premier jour du Congrès. Le retour en arrière ne s'arrêtera d'ailleurs pas là, puisque Syna fête cette année ses 20 ans.
Dans le cadre de l'élection de la présidence, l'actuel président Arno Kerst, qui dirige Syna depuis 2014, présente sa candidature pour un nouveau mandat. Il a la ferme intention de mener le syndicat toujours plus loin «Nous continuons de miser sur le partenariat social: tout en formulant des revendications claires, nous entretenons avec les employeurs un dialogue d'égal à égal. En cette époque de bouleversement du monde du travail, un syndicat Syna fort, qui s'engage en faveur de solutions, est particulièrement utile, tant aux employeurs qu'aux salarié-e-s.»

Contact:
Arno Kerst, président
Dieter Egli, responsable de la communication

Toutes les informations sur le Congrès se trouvent sur syna.ch/fr/congres2018.
D'autres communiqués de presse seront publiés durant les deux jours du Congrès.