Une large coalition pour un salaire minimum à Fribourg!
Une large coalition pour un salaire minimum s'est formée à Fribourg. Composée de plusieurs organisations syndicales, partis politiques et associations, elle prépare le lancement d'une initiative cantonale. L'Union syndicale fribourgeoise et ses fédérations Unia, le SSP, Syndicom et le SEV, le syndicat Syna ainsi que le Parti Socialiste, la Jeunesse socialiste, Les Vert-e-s, le PCS-Centre Gauche, ou encore les Jeunes Pop composent cette large coalition.
Les salaires réels peinent à être relevés, alors que les coûts continuent d'augmenter de manière alarmante. Les primes maladies qui explosent, les loyers et les prix qui s'envolent. Tous ces éléments pèsent de plus sur le porte-monnaie et sur le pouvoir d'achat des fribourgeois-es.
Dans notre canton, près de 9% des salarié-e-s travaillent à plein temps mais ne gagnent pas assez pour vivre. Ils/elles ne sont pas en mesure de payer toutes leurs factures sans se tourner vers des aides de l'Etat. Résultat: de nombreux et nombreuses salarié-e-s fribourgeois se privent de biens élémentaires ou cumulent les boulots pour joindre les deux bouts.
Après la crise du Covid, de nombreux emplois, présentés pourtant comme essentiels, sont toujours aussi mal payés et ne permettent pas de vivre correctement. Face à cette situation inadmissible, le canton de Fribourg a besoin d'un salaire minimum. La coalition nouvellement formée réfléchit aux modalités concrètes, telles que sont le montant, pour mettre sur pied une telle initiative dans notre canton dans les plus brefs délais.
Un salaire doit permettre de vivre
Dernièrement, deux grandes villes de Suisse comme Zürich et Winterthur ont confirmé la nécessité de se doter d'un salaire minimum. Les cantons qui ont déjà introduit un salaire minimum comme Neuchâtel ou Genève tirent, eux, un bilan positif. Ainsi, la nécessité et l'efficacité du salaire minimum est reconnue dans l'ensemble de la Suisse.
Les bas salaires ne doivent pas être une fatalité, ni en Suisse, ni à Fribourg. C'est pourquoi la coalition est convaincue qu'un salaire minimum est plus nécessaire que jamais dans notre canton.
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