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De bonnes nouvelles pour l'industrie sidérurgique en provenance du Palais fédéral : après le Conseil national, le Conseil des Etats a voté en faveur d'un allègement temporaire des coûts d'utilisation du réseau électrique pour les aciéries. Les licenciements collectifs doivent être définitivement abandonnés.

Les salaires réels ont nettement baissé au cours des trois dernières années. Malgré la croissance économique, les travailleuses et travailleurs suisses ne profitent toujours pas de la reprise économique en termes de salaires. Les négociations salariales 2025 ne changent pas grand-chose à cette situation. Le bilan des négociations salariales de cette année est mitigé et le rattrapage en matière de salaires est insuffisant. En raison de la forte augmentation des primes d'assurance-maladie, de nombreux travailleuses et travailleurs auront encore moins d'argent dans leur poche à la fin du mois que cette année. 

Le Conseil national a pris aujourd'hui une décision déterminante pour soutenir l'industrie de l'acier et de l'aluminium. Pendant quatre ans, les usines de Stahl Gerlafingen, Swiss Steel et Novelis, grandes consommatrices d'énergie, bénéficieront d'un allègement des taxes d'utilisation du réseau électrique. Il est donc clair que les licenciements collectifs doivent être exclus dès maintenant !

Plus de 300 personnes, dont de nombreux travailleurs et travailleuses de Swiss Steel/Steeltec, ont manifesté aujourd'hui devant l'aciérie d'Emmenbrücke (LU) contre la suppression prévue de 130 emplois. Elles demandent à l'entreprise d'attendre les décisions politiques du Parlement et de renoncer aux licenciements.

Les 9 et 10 novembre, les délégués de ACLI se sont réunis à Lucerne à l'occasion de leur congrès, sous le titre emprunt d'espoir « Il coraggio della pace ».

Alors que la politique met en avant des mesures pour améliorer les conditions-cadres de l'industrie sidérurgique suisse, Swiss Steel veut supprimer 130 emplois. C'est incompréhensible. L'entreprise doit maintenir les emplois et attendre l'effet des mesures politiques. Un appel public intitulé « Pas de licenciements chez Swiss Steel ! » a été lancé aujourd'hui.

La branche des échafaudeurs en Suisse est bien préparée pour affronter les années à venir : avec une nouvelle convention collective de travail (CCT), les partenaires sociaux – les syndicats Syna et Unia et la Société des entrepreneurs suisses en échafaudages (SESE) – misent sur de bonnes conditions de travail et une concurrence loyale. La nouvelle CCT, qui entrera en vigueur le 1er avril 2025 et sera valable pour une durée de quatre ans, apporte des progrès décisifs pour les entreprises et les salarié-e-s, permettant d'assurer un avenir viable à la branche et de la rendre compétitive.

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