Notre travail joue un rôle majeur dans notre vie, contribuant à définir notre identité et déterminant dans une large mesure nos conditions de vie. Il est par conséquent essentiel que toutes et tous bénéficient d'un accès équitable au marché du travail. Or, pour les personnes issues de l'immigration, l'inégalité des chances se révèle dès la candidature.
Au début de leur carrière, beaucoup de travailleuses et travailleurs sont mal informés sur le 2e pilier. Par méconnaissance de la langue, ou par peur d'une administration trop lourde ou trop compliquée, beaucoup de migrant-e-s se désintéressent des déductions sociales qui figurent sur leur fiche de salaire. Pourtant, les cotisations du 2e pilier sont un revenu du salaire, décalé dans le temps: ce que tu cotises aujourd'hui, tu le recevras au moment de ta retraite.
Les personnes réfugiées résidant légalement en Suisse ont le droit de travailler et pourtant, elles peinent à se faire engager.
Les chiffres sont allamants: la discrimination liée à l'origine et la couleur de peau reste omniprésente en Suisse, en particulier sur le marché du travail.
Bruna Piccirillo a été élue présidente ad intérim pour soutenir durant quelques mois les travaux de la commission migration. Avec elle, la commission peut compter sur une personne engagée et motivée pour défendre toutes les minorités culturelles.
Vieillir en Suisse en tant qu'immigré-e est source de précarité et de grandes difficultés. Les séniors suisses et immigrés ne sont pas égaux et désormais, un rapport du 2ème Observatoire révèle au grand jour cette réalité que le politique refuse de voir.
Depuis février 2018, les jeunes étrangères et étrangers nés en Suisse dont les grands-parents étaient déjà établis dans le pays peuvent obtenir la nationalité suisse par naturalisation facilitée. Jusqu'au 15 février 2023, cette voie est également ouverte aux adultes âgés de 25 à 40 ans. Travail.Suisse encourage vivement les personnes concernées à faire usage de cette possibilité. La participation et l'engagement politique de tous et toutes – aussi et notamment des personnes qui, sans en détenir le passeport, sont nées en Suisse et sont intégrées depuis longtemps dans le quotidien social et professionnel du pays – est positive pour la Suisse.