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Lorsque j'ai commencé mon apprentissage de maçon en automne 1974, nous touchions 2 francs et 40 centimes de l'heure, nous travaillions jusqu'à 50 heures par semaine en été et tout le temps de trajet était à la charge de l'employé. De ce point de vue, les choses ont changé, grâce notamment à l'action de la Fédération chrétienne des travailleurs de la construction (FCTC), l'un des membres fondateurs de Syna. La fédération a toujours pris très au sérieux sa mission de défendre les intérêts des ouvriers de la construction, qui effectuent un travail éprouvant par tous les temps.

La 30e assemblée ordinaire des déléguées et délégués de Syna s'est tenue le 24 juin à Olten. Outre la célébration de notre 25e anniversaire, la révision partielle des statuts a été au cœur des discussions. 

Les négociations sur une nouvelle convention collective de travail de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (CCT MEM) sont terminées. Les organisations de salarié-e-s ont rejeté l'augmentation du temps de travail envisagée par l'ASM/Swissmem. Malheureusement, aucun accord n'a été trouvé sur des améliorations qui, vu la pénurie de personnel qualifié, auraient rendu la branche plus attractive pour les employé-e-s. C'est une occasion ratée. Afin d'éviter un vide conventionnel, la CCT MEM existante a été prolongée et sera valable pour cinq années supplémentaires.  

La société évolue, et avec elle le monde du travail. Or tous doivent en profiter, pas uniquement les employeurs. Pour que les progrès technologiques bénéficient aussi aux salarié-e-s, il faut une réduction du temps de travail. Il faut par ailleurs impérativement inscrire dans la loi le droit de ne pas être joignable.

La Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS), les associations d'employeurs (H+, ARTISET et CURAVIVA, Aide et soins à domicile Suisse, senesuisse, Association Spitex privée Suisse ASPS) ainsi que les associations professionnelles et les syndicats (Syna, ASI, Unia, SSP) ont signé une déclaration commune concernant la situation dans le domaine des soins et l'initiative sur les soins infirmiers. La déclaration comporte des observations relatives à la situation actuelle et des recommandations concrètes à l'attention des cantons, employeurs, partenaires tarifaires et de la Confédération.

Cela fait bien trop longtemps que les femmes taisent les discriminations qu'elles subissent au travail. Il est temps de faire voler en éclat le plafond de verre qui empêche insidieusement et trop souvent les femmes d'atteindre des postes hiérarchiques élevés. Les remarques sournoises, les préjugés doivent aujourd'hui être dénoncés et relégués aux oubliettes. Nous avons été trop polies, trop patientes, trop conciliantes: aujourd'hui, nous ne tolérons plus aucune discrimination au travail pour des raisons de genre ou d'orientation sexuelle. C'est le message que nous ferons entendre demain dans la rue, en exigeant haut et fort l'égalité maintenant!

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