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20 ans de travail engagé

Voici déjà deux décennies que Syna défend une cohabitation constructive entre patrons et salarié-e-s: aujourd'hui, le premier syndicat interprofessionnel de Suisse fête son vingtième anniversaire. Depuis sa création, il s'engage pour de bons salaires et des horaires de travail sains.

Syna représente les intérêts de 60&nbps;000 membres dans toute la Suisse. Plus de 100 conventions collectives de travail dans les branches et les entreprises constituent l'outil principal de son engagement en faveur des salarié-e-s. «Loin de chercher le conflit, nous privilégions au contraire un dialogue d'égal à égal avec les employeurs. Notre priorité est de parvenir à des solutions en partenariat social avantageuses pour les employé-e-s», annonce Arno Kerst, président de Syna.

Des succès pour les travailleuses et travailleurs
En fusionnant, un des objectif majeur des organisations fondatrices de Syna*, alors principalement actives dans l'artisanat et l'industrie, était de renforcer le partenariat social dans les branches du secteur tertiaire. Et elles y sont parvenues: aujourd'hui, quelque 1,3 millions de salarié-e-s du tertiaire bénéficient de conventions collectives de travail.
Dans les branches traditionnellement à bas salaires, Syna a obtenu des améliorations des conditions de travail. Parmi les plus marquantes figurent la convention de travail avec l'entreprise de commerce de détail Lidl, le développement des conventions dans les branches de la coiffure et du nettoyage, ainsi que de nouvelles conventions collectives dans le secteur de la santé ou pour les shops de stations-service.

En collaboration avec son organisation faîtière Travail.Suisse, Syna étend son engagement en faveur des travailleuses et travailleurs au niveau politique: il a ainsi participé, en 2006 à la lutte pour la hausse des allocations pour enfants, et a récemment récolté une bonne partie des signatures pour l'initiative populaire pour un congé de paternité de 4 semaines, qui sera soumise au vote – deux étapes importantes dans la progression de la compatibilité entre travail et famille.

Les droits des salarié-e-s restent menacés
Malgré les succès obtenus, le travail des syndicats en suisse est ardu, en raison de la forte pression que certains cercles politiques continuent d'exercer contre les droits des employé-e-s. Une situation révélée entre autres par la révision de la loi sur le travail: l'enregistrement obligatoire de la durée du travail est remis en questions, le personnel doit travailler toujours plus longtemps et de manière toujours plus flexible, voire fournir du travail gratuit; autant d'atteintes à la santé et au pouvoir d'achat des travailleuses et travailleurs.
Dans de nombreuses branches, pourtant florissantes, telles que la construction par exemple, cela fait des années que les salarié-e-s attendent une hausse de salaire. Et voilà que récemment, certains politiques se montrent prêts à sacrifier les mesures d'accompagnement (FlaM), principal instrument de la protection des salaires en Suisse, dans la partie de poker qui se joue dans le cadre des négociations avec l'UE pour les bilatérales.

Sécurité et dignité humaine – à l'avenir également
Dans ce contexte, Syna poursuivra son engagement pour des conditions de travail équitables. Arno Kerst présente certaines des priorités de Syna: «Nous luttons pour que le travail soit correctement payé, pour que vie professionnelle et vie privée soient compatibles, et pour que celles et ceux qui ne peuvent plus travailler aient aussi une perspective d'avenir. Enfin, nous œuvrons pour préserver la dignité humaine, y compris dans le monde du travail».

Lors de leur sixième Congrès, qui se déroulera les 19 et 20 octobre prochains à Lausanne avec pour devise «Notre travail – notre avenir», plus de 300 délégué-e-s Syna débattront des conséquences de la digitalisation pour les travailleurs et travailleuses, chercheront des solutions et rédigeront des revendications. Arno Kerst, qui se présente au Congrès à sa réélection à la présidence de Syna, s'exprime à ce sujet: «La digitalisation, source d'opportunités, génère cependant de l'insécurité et de l'inquiétude pour la majorité des employé-e-s. En tant que syndicat, nous ne nous opposons pas aux évolutions, mais luttons pour que toutes et tous puissent en profiter.»


Plus d'informations
Arno Kerst, président
Dieter Egli, responsable de la communication

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