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Nous sommes présents!

Syna s'engage pour de meilleures conditions de travail et s'engage aussi dans la politique. Deux exemples

Lors de la création de Syna, il y a 20 ans, une décision importante est prise: Syna doit être indépendant sur le plan confessionnel et politique – mais pas neutre. En clair: nous prenons position sur des questions politiques qui touchent les travailleurs, mais nous restons indépendants des positions de nos partenaires politiques.

En 2001, notre association faîtière Travail.Suisse lance l'initiative «Pour de plus justes allocations pour enfant!».
Grâce notamment aux signatures récoltées par Syna, l'initiative est déposée. Après de longues discussions qui atteignent aussi l'opinion publique, les Chambres fédérales adoptent la loi sur les allocations familiales en tant que contre-projet. Celle-ci reprend des revendications importantes et apporte des améliorations significatives, à l'image d'allocations familiales de 200 francs au minimum dans toute la Suisse.

La loi ne répond de loin pas à toutes les revendications émises à l'origine. Malgré tout, les organisations patronales la rejettent. En conséquence, Travail.Suisse retire son initiative et s'engage contre le référendum aux côtés d'autres organisations et partis de la gauche et du centre. Syna s'engage aussi dans cette lutte, et gagne: en automne 2006, le peuple accepte la nouvelle loi.
6 semaines de vacances pour tous

En 2007, la question des vacances revient au cœur du travail politique.
Cela fait plus de dix ans que l'on constate que la durée du travail n'a jamais été abaissée dans les proportions de la hausse de productivité observée. Par une initiative populaire, Travail.Suisse demande alors que le droit aux vacances soit augmenté de 4 à 6 semaines.
Les travailleurs âgés, mais aussi les actifs de 20 à 50 ans, doivent avoir plus de vacances. Comme aime à le dire Kurt Regotz, alors président de Syna «la vie active n'est pas un sprint, mais un marathon». Ces semaines de vacances supplémentaires visent à garantir la productivité des travailleurs et la diminution de la durée du travail doit permettre de créer des emplois.
 

Pas plus de vacances mais ...

Comme pour les allocations familiales, patience et persévérance sont de mise: la récolte de signatures débute en janvier 2008, et l'initiative est déposée en juin 2009. Deux ans plus tard, le Parlement rejette définitivement le projet. L'alarmisme des employeurs qui brandissent la menace de perte d'emplois et d'attractivité de la place économique suisse fait mouche lors de la votation populaire de mars 2012: l'objet est nettement rejeté.

Mais le flop de l'initiative n'est que superficiel. En effet, elle aura permis d'ouvrir le débat sur la problématique de la pression au travail. Aujourd'hui, les conventions collectives de travail prévoient presque toutes 5 semaines de vacances jusqu'à 50 ans, et plus par la suite.

Sans nous, il ne se passe rien

Ces deux exemples montrent que l'engagement politique des associations permet de relancer des sujets que le Parlement laisse de côté.
Cela vaut également pour le congé paternité. Syna a beaucoup contribué au succès de la campagne de récolte de signatures et au dépôt de l'initiative. Nous aurons là encore besoin de beaucoup d'endurance jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée. Nous ne lâchons pas prise!

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