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Les négociations restent difficiles

La 4e ronde des négociations a principalement porté sur les intérêts des employé-e-s plus âgé-e-s et sur une promotion ciblée de la relève pour palier le manque flagrant de main d'œuvre qualifiée. Mais il a aussi été question de la flexibilisation du temps de travail.

Au début de la séance de négociations, les partenaires sociaux se sont assez rapidement mis d'accord sur les grands thèmes communs à négocier. Mais lors de la discussion des mesures concrètes, il s'est avéré que les employeurs ne s'intéressent guère aux solutions et qu'ils refusent toute concession sur les questions importantes, par exemple en matière de temps de travail.

Les employeurs refusent un temps de travail planifiable
Les employeurs maintiennent qu'il n'est pas nécessaire d'établir un calendrier du temps de travail et que seule la durée annuelle du travail doit être fixée, afin que les entreprises puissent planifier librement leurs semaines. Or, un temps de travail non planifiable n'est certainement pas dans l'intérêt des salarié-e-s. Les avis des partenaires sociaux divergent également fortement en ce qui concerne la durée maximale du travail hebdomadaire. Nous, syndicats, estimons que les durées hebdomadaires minimales et maximales de travail doivent être clairement définies. Dans le cas contraire, il deviendra toujours plus difficile de planifier le temps de travail, et les travailleurs et travailleuses peineront toujours davantage à concilier vie professionnelle et vie familiale.

Le risque d'un vide conventionnel s'accroît
Les employeurs ne sont guère entrés en matière sur nos revendications. Dès que nous formulions des propositions concrètes, ils se dérobaient et détournaient le sujet. Ils nous ont reproché de faire de la pure polémique et de perturber les négociations en nous mobilisant pour la manifestation construction du 25 juin. Au lieu de chercher des compromis avec nous, les employeurs nous ont reproché de défendre les revendications des travailleurs et travailleuses. Avec une telle tactique de négociation, il est à craindre qu'aucune convention collective de travail ne puisse être négociée d'ici la fin de l'année et que nous nous dirigions vers un vide conventionnel dans la construction.

Grande manif construction

Le 25 juin, les ouvriers et ouvrières du bâtiment protesteront à Zurich pour de meilleures conditions de travail et davantage de sécurité sur les chantiers. Inscris-toi auprès de ton secrétariat régional pour bénéficier du transport gratuit en train ou en bus spécial jusqu'à Zurich. Tu trouveras les horaires et lieux de départ ici:

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