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Les négociations salariales avec Fenaco ont une nouvelle fois échoué. L'offre d'une augmentation de la masse salariale de 2,04 % (avec une partie générale de 1,2 %) est insuffisante. Ces augmentations ne compensent pas la perte de pouvoir d'achat et le besoin de rattrapage de ces dernières années. Les syndicats Syna et Unia et les commissions du personnel, après consultation des salarié-e-s, rejettent le résultat. Ils saluent toutefois le changement de paradigme qui s'est opéré chez Fenaco, avec à nouveau enfin des hausses générales des salaires.

Les salaires réels des travailleurs et travailleuses suisses devraient baisser cette année pour la troisième fois consécutive, une évolution comparable n'ayant jamais eu lieu dans l'après-guerre. Travail.Suisse et ses fédérations exigent, selon la branche, des augmentations générales de salaire allant jusqu'à 4,5 pour cent pour tous les travailleurs et travailleuses. En raison de la pression constante sur les coûts, ces augmentations sont urgentes. Les entreprises disposent d'une marge de manoeuvre pour des augmentations de salaire. C'est ce que montrent la croissance continue de la productivité et les bénéfices d'exploitation, qui sont désormais plus élevés qu'avant la pandémie. 

La majeure partie des négociations salariales pour l'année 2023 est terminée. Les syndicats et les fédérations professionnelles ont pu négocier les plus fortes augmentations salariales de ces 20 dernières années. Malgré cela, elles ne parviennent pas à compenser en moyenne les augmentations de prix de l'année 2022. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, tire donc un bilan mitigé des négociations salariales de cette année.

Travail.Suisse et ses fédérations revendiquent des augmentations de salaire générales comprises entre 3 et 5 % pour l'ensemble des travailleuses et travailleurs. Cette revendication découle tant de la forte hausse actuelle du coût de la vie que des gains de productivité des entreprises. Des augmentations de salaire sont par conséquent nécessaires, et elles sont tout à fait possibles.

Plus de 15 000 maçons rassemblés dans une imposante manifestation à Zurich ont clairement fait comprendre aux entrepreneurs qu'ils exigeaient une amélioration de leurs conditions de travail. Ils rejettent aussi résolument leurs revendications de démantèlement qui visent à faire travailler les maçons encore plus longtemps sous la canicule en été et à dicter les horaires de travail à leur guise.

Syna et Travail.Suisse ont montré aujourd'hui, lors d'une conférence de presse, comment le coût de la vie va fortement augmenter, surtout pour les travailleurs et travailleuses ainsi que les retraités et retraitées à bas revenus. Un plan de 18 mesures doit permettre de renforcer le pouvoir d'achat et en particulier de soulager durablement les ménages à bas revenus.

En 2023, les salaires minimums de l'hôtellerie-restauration augmenteront pour compenser le renchérissement sur la base des prévisions de septembre 2022 et connaîtront une progression réelle de jusqu'à 40 francs par mois selon la catégorie salariale. Les partenaires sociaux de l'hôtellerie-restauration se sont entendus sur ces points. En conséquence, ils demandent au Conseil fédéral la prolongation de l'extension du champ obligatoire de la CCNT jusqu'à fin 2023.

Les délégué-e-s de Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, ont exigé lors de leur assemblée d'aujourd'hui des rentes équitables pour les femmes, de fortes augmentations de salaires pour tous les travailleurs et travailleuses, ainsi qu'une offensive de formation continue. L'inflation croissante et l'évolution des salaires étaient le thème de l'exposé du président de la Banque nationale Thomas Jordan.  

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