Les négociations salariales 2020 se sont terminées sur un bilan mitigé: l'économie est en plein essor et les prix augmentent, mais les salaires ne progressent pas vraiment. Comme toujours, il y a des gagnants et des perdants. Voici les principales conclusions des négociations.
La consultation des salariés de GE au niveau européen et suisse a apporté quelques améliorations. Cependant, la restructuration du groupe américain se déroulera plus ou moins comme prévu, et Syna s'inquiète de l'avenir des sites GE en Suisse.
Dès que l'euro toussote à nouveau contre le franc, Swissmem proclame le naufrage de l'industrie MEM suisse. Toute augmentation salariale serait de à l'évidence impossible cette année. La situation est-elle si grave? Pour Syna, clairement, non.
En raison de difficultés cycliques importantes, Kugler Bimetal à Genève a annoncé son intention de licencier jusqu'à 10 personnes. Syna demande que tout soit entrepris pour l'éviter, notamment en ayant recours au chômage partiel.
La représentation du personnel de GE et les organisations de travailleurs/euses ont lancé une pétition qui demande pour GE une stratégie d'entreprise durable en Suisse. Intitulée «Sauvons notre industrie!», elle vise toute la population suisse. Une perte irréversible de connaissances et de places de travail doit ainsi être évitée.
Signez maintenant! Pétition destinée à la direction du groupe General Electric (GE)
Les cours et les formations pour les représentants du personnel sont riches en informations et favorisent l'échange entre les participants.
Au cours des dernières années, l'économie a tourné à plein régime et son évolution reste solide actuellement pourtant, les travailleurs ont été contraints d'accepter de sévères réductions salariales. Syna condamne cette tendance et demande une augmentation générale d'au moins 2% supplémentaires de salaire pour tous les travailleurs! Qui plus est, après la grève féministe les paroles doivent se concrétiser en actes: il faut déclencher une offensive salariale dans les professions employant une proportion particulièrement élevée de femmes.
Avec l'annonce de restructuration de ce matin, General Electric (GE) foule de nouveau aux pieds la place industrielle suisse, en particulier dans le canton d'Argovie: les affirmations selon lesquelles les sites de Suisse seraient renforcés n'étaient en fait que du vent. Syna et les employé-e-s de GE en ont assez!