Un an après l'apparition de la pandémie de coronavirus, le moment est venu de dresser un premier bilan. Qu'est-il arrivé dans la santé depuis le début de la pandémie? Comment le personnel se porte-t-il?
Agora já passou um ano desde o primeiro surto da pandemia do coronavírus. Está na altura de tirar a primeira conclusão. Desde então, o que aconteceu no setor de saúde? Como estão os colaboradores?
La question de la reconnaissance à témoigner au personnel de santé s'est posée très tôt dans la pandémie. Mais, il s'est passé peu de chose depuis, en raison d'un manque affligeant de volonté politique.
Le coronavirus présente un grand défi pour les travailleuses et travailleurs – en particulier dans le secteur de la santé. Les négociations de la nouvelle CCT pour l'hôpital cantonal de Zoug ont révélé de manière exemplaire ce qui doit changer dans toute la Suisse.
Na conferência do setor encontraram-se muitos membros do Syna, do serviço de saúde – e mais uma vez foi claramente determinado: A saúde é e tem de permanecer um serviço público!
Doris Mahler est infirmière diplômée et travaille depuis 30 ans à la Rehab à Bâle, un centre de réhabilitation en paraplégie. Elle y est responsable de l'hygiène. C'est ce qu'elle dit de son travail dans le secteur de la santé.
Lourdes D. travaille depuis plus de 10 ans en tant qu'aide soignante. Son métier est très exigeant, tant physiquement que psychologiquement, et son salaire est ridiculement bas.
Karin Grossniklaus, infirmière depuis plus de 30 ans, travaille actuellement à temps partiel dans une maison de retraite du canton de Berne. Elle témoigne pour nous de ce qui lui plaît dans son métier et aussi de ce qui doit impérativement changer.
Dans le secteur de la santé, certaines personnes travaillent 13 heures d'affilée, tandis que d'autres ne trouvent plus de travail et ne touchent même pas d'indemnités de chômage partiel. C'est inacceptable. Une convention collective nationale de travail (CCNT) est nécessaire.
No setor da saúde, algumas pessoas trabalham turnos de 13 horas, enquanto outras já não encontram trabalho e nem sequer recebem subsídios de trabalho atempo reduzido. Isto não pode ser! É preciso um acordo coletivo de trabalho nacional (GAV).
Sarah* travaille comme assistante en soins dans un home pour personnes âgées dans le canton de Bâle-Ville. Elle nous parle de son travail quotidien – pendant la crise de coronavirus également.