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Centre de compétences juridique

En cas de problèmes d'ordre juridique, les secrétariats régionaux peuvent compter sur le soutien des experts des centres de compétences juridiques. Ces derniers prennent en charge les cas les plus complexes et assistent les secrétaires régionaux sur des questions relatives au droit du travail et aux assurances sociales.

Maintien du salaire, maladie, incapacité de travail, licenciement injustifié, vacances, fiches de paie, certificat de travail. «Les questions que nous adressent les membres sont récurrentes», témoigne Leander Zemp. Après plusieurs années passées au service juridique de la région de Lucerne, l'avocat dirige désormais le centre de compétences juridique de Suisse centrale. Selon son expérience, les questions tournent le plus souvent autour du salaire. Par exemple, des heures supplémentaires qui ne sont pas correctement décomptées ou des déductions sociales mal calculées. «En fin de compte, chaque fiche de salaire qu'on nous soumet présente un problème particulier».

Une augmentation des contrôles par les commissions paritaires pourrait être utile – mais coûterait cher. Même si de nombreuses erreurs de décompte peuvent être attribuées à un manque de connaissances, Daniel Zoricic, responsable du deuxième centre de compétences de Suisse alémanique, est catégorique: il y a parfois aussi des tricheries délibérées. Il est donc particulièrement important que les travailleurs contrôlent leurs fiches de salaire et contactent leur secrétariat régional si nécessaire.

«J'aime être en contact avec les membres, c'est ce qui fait la beauté de ce métier»


Leander Zemp

Nécessité d'agir en cas de faillite
Mais selon ce syndicaliste de longue date, cela va encore plus loin: «Chaque mois, nous sommes confrontés à des employeurs qui ne paient pas les salaires». Lorsque cela arrive, il faut agir rapidement. En effet, si l'on ne réclame pas les montants dus dans les délais, on se retrouve dans le pire des cas sans rien en cas de faillite. Dans l'espoir de recevoir quand même leur salaire, les membres s'adressent parfois à Syna au dernier moment. «Nous devons alors parfois faire un peu de magie», relève Daniel avec un clin d'œil. «Mais ça fait partie de notre travail».

Les faillites sont un problème majeur qui nous a préoccupés à plusieurs reprises ces dernières années (Syna Magazine 3/22), confirme Jolanta Krattinger, responsable du service juridique et membre de la direction par intérim. Lorsqu'une entreprise fait faillite, les anciens collaborateurs se retrouvent souvent sans rien. «Le pire, ce sont les patrons qui conduisent leur entreprise dans le mur par négligence. Et qui fondent ensuite immédiatement une nouvelle entreprise» ajoute Daniel. Tout le monde s'accorde sur le fait qu'il y a là un urgent besoin d'agir.

«Nous fournissons une aide à nos collègues qui travaillent directement avec les membres sur le terrain»


Daniel Zoricic

«La beauté de mon métier consiste dans le fait d'apporter un soutien à mes collègues et un conseil à nos membres»


Alejandro Follonier

Tu as un problème d'ordre juridique? Adresse-toi à ton secrétariat régional, nous t'aiderons!

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