Les travailleurs et travailleuses sont le fondement de toute économie. Ils ont droit à une participation équitable à la valeur ajoutée qu'ils ont contribué à produire ainsi qu'à des conditions de travail qui ne menacent ni leur santé physique ni leur santé psychique. Malheureusement, nous n'observons aucune évolution positive en matière de salaires ni de conditions de travail.
Dans de nombreuses branches, les négociations pour l'années à venir ont lieu en automne. Les syndicats demandent entre deux et cinq pour cent d'augmentation salariale selon les branches. Mais sur quoi basent-ils leurs revendications?
Les négociations salariales de cette année entre les partenaires sociaux Syna, Unia, l'OCST ainsi que la Société suisse des employés de commerce et le détaillant Coop n'ont pas abouti à un accord. Coop n'a pas proposé de compensation intégrale du renchérissement et a refusé d'accorder une compensation des primes d'assurance maladie ainsi qu'une augmentation des salaires réels.
La lutte contre le travail au noir est une préoccupation majeure pour Syna. Le 23 avril, les syndicats et d'autres acteurs ont été invités à une table ronde sur le thème de la criminalité des clans par la commission tripartite des mesures d'accompagnement du canton de Bâle-Campagne (TPK FlaM). C'est la première fois que ce thème a été abordé de manière approfondie sous cette forme à Bâle-Campagne. Les participants ont décidé d'intensifier leur collaboration.
Les travailleurs sont déçus et en colère. L'année dernière, le secteur principal de la construction était l'une des rares branches où les employeurs ont refusé une augmentation générale des salaires. L'étude sur les salaires réalisée par les syndicats Unia et Syna le montre : près de la moitié des travailleurs de la construction ont donc reçu zéro franc d'augmentation de salaire en 2024. Leurs salaires réels ont baissé de plus de 2 pour cent malgré leur travail pénible et une conjoncture de la construction florissante. Il n'est donc pas étonnant que pratiquement aucune autre branche ne soit confrontée à une pénurie de personnel aussi marquée. Les travailleurs de la construction demandent pour cet automne une augmentation significative de leur salaire réel.
Un accident ou une maladie peuvent entraîner l'absence prolongée d'une personne au travail, une situation qui peut s'avérer délicate sur le plan financier. Comment le maintien du salaire est-il réglé?
Les salaires réels devraient légèrement progresser en 2024, après des négociations salariales globalement satisfaisantes. Grâce aux syndicats et aux associations du personnel, le pouvoir d'achat des salarié∙e∙s a pu être préservé, voire légèrement renforcé dans la plupart des branches d'activité. Les améliorations parfois significatives obtenues dans le domaine des bas salaires sont également réjouissantes. Les négociations salariales ont par contre échoué dans la construction et pour le personnel de la Confédération. Dans ces secteurs, les travailleurs et travailleuses verront leur salaire réel baisser en 2024.
Le renouvellement de la convention collective nationale de travail pour quatre ans, de 2024 à 2027, apporte des améliorations significatives aux conditions de travail des coiffeuses et coiffeurs.
Les partenaires contractuels Syna, Unia et CoiffureSUISSE se sont mis d'accord sur une nouvelle convention collective de travail (CCT) pour la branche de la coiffure. Les partenaires sociaux ont bon espoir que le Conseil fédéral étende le champ d'app...