L'Association des entreprises suisses de nettoyage Allpura et les syndicats Syna, Unia et SSP ont convenu d'une augmentation de salaire de trois pour cent pour l'année prochaine. Pour les parties contractantes, une chose est claire: l'évolution des salaires dans le secteur du nettoyage doit se poursuivre.
Près de 20 000 personnes se sont rendues à Berne aujourd'hui pour exiger des hausses de salaire et de rente, parce que la vie est toujours plus chère. Venant des quatre coins de la Suisse, les participant-e-s attendent aussi du monde politique qu'il prenne des mesures immédiates pour alléger le fardeau des primes-maladie et qu'il mette en place une protection efficace des locataires contre les abus et les rendements prohibitifs des propriétaires immobiliers. Pour les gens qui travaillent, les fins de mois sont de plus en plus serrées. La grande manifestation d'aujourd'hui envoie un signal clair et net : dans un pays riche comme la Suisse, il y a assez d'argent pour que tout le monde puisse vivre bien. L'appel à manifester émanait d'une large alliance en faveur du pouvoir d'achat, réunissant les syndicats de l'USS, les fédérations de Travail.Suisse, l'ASLOCA, le PS, les Vert-e-s. Cette mobilisation n'est qu'un début : les combats vont se poursuivre, tant dans les négociations salariales par branches que lors des prochaines campagnes de votation sur les primes-maladie et les rentes.
Une brève recherche sur le site du Secrétariat d'État à l'économie (le Seco) suffit pour constater que l'économie suisse ne se porte pas trop mal. Le produit intérieur brut est en croissance, la balance commerciale est positive, le taux de chômage n'est que de 2,3% et les actionnaires du SMI se sont octroyé 52 milliards de francs de dividendes. Un montant qui correspond à un rendement moyen de 3,1% - ce qui est nettement supérieur à la rémunération de notre deuxième pilier.
Globalement, l'économie suisse se porte étonnamment bien. Le taux de chômage est bas et de nombreuses professions souffrent d'un important manque de main-d'œuvre qualifiée. Malheureusement, l'effet positif de cette situation sur le porte-monnaie des ...
Partout les prix prennent l'ascenseur: loyer, alimentation et assurances, tout coûte plus cher. Par conséquent, les salaires et les rentes perdent de leur valeur. Des milliards sont consacrés à sauver les banques, mais le peuple, lui, doit se serrer la ceinture. Ça ne peut pas durer. Rendez-vous à la manif du 16 septembre!
Les négociations sur une nouvelle convention collective de travail de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (CCT MEM) sont terminées. Les organisations de salarié-e-s ont rejeté l'augmentation du temps de travail envisagée par l'ASM/Swissmem. Malheureusement, aucun accord n'a été trouvé sur des améliorations qui, vu la pénurie de personnel qualifié, auraient rendu la branche plus attractive pour les employé-e-s. C'est une occasion ratée. Afin d'éviter un vide conventionnel, la CCT MEM existante a été prolongée et sera valable pour cinq années supplémentaires.
La Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS), les associations d'employeurs (H+, ARTISET et CURAVIVA, Aide et soins à domicile Suisse, senesuisse, Association Spitex privée Suisse ASPS) ainsi que les associations professionnelles et les syndicats (Syna, ASI, Unia, SSP) ont signé une déclaration commune concernant la situation dans le domaine des soins et l'initiative sur les soins infirmiers. La déclaration comporte des observations relatives à la situation actuelle et des recommandations concrètes à l'attention des cantons, employeurs, partenaires tarifaires et de la Confédération.
Cela fait bien trop longtemps que les femmes taisent les discriminations qu'elles subissent au travail. Il est temps de faire voler en éclat le plafond de verre qui empêche insidieusement et trop souvent les femmes d'atteindre des postes hiérarchiques élevés. Les remarques sournoises, les préjugés doivent aujourd'hui être dénoncés et relégués aux oubliettes. Nous avons été trop polies, trop patientes, trop conciliantes: aujourd'hui, nous ne tolérons plus aucune discrimination au travail pour des raisons de genre ou d'orientation sexuelle. C'est le message que nous ferons entendre demain dans la rue, en exigeant haut et fort l'égalité maintenant!