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Comment tout a commencé…

En 2018, Syna fête ses 20 ans. C'est l'occasion revenir sur sa genèse et sur quelques points forts de son histoire.

À l'origine de la création de Syna, il y cette constatation qui s'est peu à peu imposée: pour relever les défis qui s'annoncent, les syndicats auront eux aussi besoin de plus grandes structures, avec davantage de membres, de personnel et de ressources financières.

Dans les années 1992 à 1994, différents petits syndicats avaient déjà fusionné avec le syndicat chrétien de l'industrie, de l'artisanat et des services (FCOM). La FCOM soutenait ainsi des travailleurs dans toutes les branches, excepté celles de la construction et de l'industrie graphique.

Avec beaucoup d'enthousiasme et d'espoir, les syndicats réunis dans la Confédération des syndicats chrétiens de Suisse (CSC) ont entamé des négociations pour créer un syndicat chrétien. Leur rêve ne s'est malheureusement pas réalisé. Sans doute l'époque n'était-elle pas encore propice à un syndicat chrétien unique. Les intérêts individuels des différentes associations professionnelles et des organisations syndicales régionales restaient trop divergents. Cependant, la volonté d'une collaboration plus étroite était née, et finit par conduire, en 1998, à la fondation de notre syndicat Syna.

Il suffit alors de neuf mois de travail intensif: après les discussions préliminaires, il y eut une proposition concrète de fusion de la FCOM avec la Fédération chrétienne des travailleurs de la construction de Suisse (FCTC) en décembre 1997, que les deux comités directeurs ont acceptée en janvier 1998. En février, le Syndicat des arts graphiques (SAG) et l'Union suisse des syndicats autonomes (USSA) se sont joints à l'association. Au début de l'été, les régions et sections ont discuté le contrat de fusion et une proposition de nom et de logo pour le nouveau syndicat.

Qui y était? Les fondateurs

Sur la base des expériences faites en 1995, et pour éviter de mettre la fusion en péril, il a été décidé durant les discussions que tous les détails ne seraient pas réglés par la convention de fusion:
  • La composition du Comité directeur et du Comité, par exemple, resterait à déterminer, tout comme la répartition régionale des secrétariats ou la réunion des différents fonds de financement.
  • Il a été garanti au personnel de toutes les organisations que leurs conditions de travail seraient maintenues et que la fusion n'occasionnerait pas de licenciements. Les conditions de travail existantes ont été reprises et sont restées inchangées jusqu'à fin 1999.
  • Les membres des différentes parties à la fusion ont reçu une garantie des droits acquis jusq'à fin 2000. Les cotisations syndicales n'ont pas été augmentées jusqu'à cette date.

Le 12 septembre, les différentes associations ont décidé leur dissolution, lors d'assemblées distinctes. Aussitôt après, le Congrès de fondation de Syna s'est déroulé au Centre des congrès de Bienne. Peter Allemann et Hugo Fasel y ont été élus co-présidents.




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