Cette année, le fabricant de machines textiles Rieter, le fabricant de clés Dormakaba, le producteur de vélos électriques Flyer, la Poste ou encore le groupe hospitalier de Saint-Gall ont annoncé des licenciements collectifs. Alors que ces annonces semblent se multiplier, faut-il craindre une vague de licenciements en Suisse?
Peu avant Noël, les 220 employés de BAT Boncourt ont reçu un cadeau amer : la manufacture de tabac devait être définitivement fermée. Laurent Crevoisier, secrétaire régional Jura, et Juan Barahona, secrétaire central, ont accompagné les employés tout au long du processus.
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A l'issue du délai de consultation, le personnel de British American Tobacco (BAT) à Boncourt a présenté ses propositions pour éviter des licenciements collectifs. Les syndicats Syna et Unia demandent à la direction du groupe de les prendre en compte.
Le personnel de British American Tobacco (BAT) à Boncourt a décidé de mandater les syndicats Unia et Syna pour défendre ses intérêts. Ces prochaines semaines seront consacrées à la recherche d'alternatives pour sauvegarder les emplois. Un cadre a été trouvé avec la direction pour mener des discussions dans des conditions acceptables.
8000 postes seront supprimés à travers toute l'Europe. L'annonce du groupe pharmaceutique Novartis a suscité l'émoi et la consternation non seulement auprès des syndicats suisses, mais aussi au niveau européen.
Le groupe pharmaceutique Novartis à la rentabilité exceptionnelle veut supprimer plus de 1400 emplois en Suisse pour encore augmenter ses marges. Malgré la procédure de consultation prescrite par la loi, le groupe refuse de reconsidérer sa décision. Les syndicats demandent une vraie procédure de consultation, afin d'élaborer des alternatives aux suppressions de postes.
General Electric (GE) a clos la procédure de consultation, confirmant des suppressions de postes sur plusieurs sites argoviens. Syna exige que cette coupe soit la dernière au sein de cette entreprise industrielle.
GE (General Electric) veut fermer son site d'Oberentfelden et transférer des emplois en France et ailleurs. Il s'agit d'une nouvelle restructuration insensée chez GE. Le personnel a clairement fait savoir – même sans le faire oralement – qu'il n'accepterait pas cela sans broncher. Le message est passé.