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Assurance chômage 4.0 – soutenir davantage la formation

Partout, il est question de la révolution numérique 4.0.
Elle est vantée comme une opportunité, du moins dans les blogs, les allocutions du ministre de l'économie et les discours des managers.
Mais qu'en est-il réellement?

La formation continue – pour quelques-uns

Les tâches et les métiers évoluent toujours plus rapidement: des emplois disparaissent, tandis que se développent de nouveaux domaines de travail.
La formation et la formation continue deviennent toujours plus importantes pour se maintenir sur le marché du travail. 

Et c'est là que le bât blesse:
la plupart des personnes qui suivent des formations et perfectionnements sont celles qui bénéficient déjà de formations initiales et continues très complètes.
Ce sont des personnes familiarisées avec l'apprentissage.
Les autres ne sont le plus souvent confrontées au sujet qu'une fois au chômage.

Formation continue? Oui! – Soutien? Non ...

Les employeurs évoquent volontiers et souvent l'importance de la formation initiale et continue. La plupart d'entre eux, cependant, n'offrent ni soutien financier ni temps à y consacrer.
C'est ici que l'assurance chômage (AC) peut… non: doit jouer un rôle plus important!
Syna demande par conséquent que l'AC augmente fortement son soutien financier à la formation et à la formation continue des chômeurs.

Notre conclusion: il faut une AC 4.0
Le long, très long titre du rapport du secrétariat d'État à l'économie SECO («Recours aux mesures du marché du travail de l'assurance-chômage lors de réorientations professionnelles d'ordre structurel – Possibilités et limites»), annonce finalement un programme fort bref: l'AC doit œuvrer à une rapide réinsertion professionnelle des chômeurs et non à leur réorientation et/ou formation.
Ce qui est d'ailleurs conforme aux dispositions légales actuelles.
Mais à l'heure de la révolution numérique, l'AC doit elle aussi évoluer et soutenir beaucoup plus efficacement la formation initiale et continue!

Réduire les prestations et affaiblir l'indispensable filet de sécurité du marché libéral du travail ne sont pas des solutions: il faut à présent une AC 4.0.
Syna demande une augmentation des contributions des employeurs à l'AC pour financer l'accès des chômeurs aux formations initiales et continues dont ils ont besoin.

Plus d'informations
Arno Kerst, président Syna

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