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Le Conseil fédéral refuse à nouveau le congé paternité

Après l'initiative sur le congé paternité, le Conseil fédéral refuse aussi le contre-projet de la commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-CE). Le Conseil fédéral ne reconnaît pas les besoins de la génération actuelle des parents.
Le Conseil fédéral ne semble pas se soucier du fait que 81% de la population, selon une enquête représentative, soit favorable à un congé de paternité ancré dans la loi. L'association «Le congé paternité maintenant!» regrette aujourd'hui cette attitude de principe du gouvernement. Il laisse supposer malheureusement que pour lui les préoccupations des parents d'aujourd'hui ne sont pas assez importantes.
En outre, le Conseil fédéral se méprend sur l'évolution de la situation en Europe: d'ici deux ans environ, tous les Etats membres de l'UE auront du introduire un congé de paternité d'au moins 2 semaines.

20 jours de congé de paternité sont raisonnables, abordables et organisables

«Notre initiative est un bon compromis typiquement suisse entre la situation actuelle et le souhait d'un congé parental plus long.»

Adrian Wüthrich, président de l'association «Le congé paternité maintenant!»

C'est maintenant au tour du Conseil des Etats. Il discutera de l'initiative et du contre-projet lors de la session d'été – probablement le 20 juin.
Pour l'association «Le congé paternité maintenant!», c'est clair: la Suisse a besoin d'un congé paternité! Avec l'initiative populaire actuelle de 20 jours de congé de paternité – à prendre individuellement et de manière flexible au cours de la première année de la vie de l'enfant – il y a une proposition raisonnable sur la table qui bénéficie à toute la famille. L'association recommande au Conseil des Etats un oui clair à cette initiative.
«Notre initiative est un bon compromis typiquement suisse entre la situation actuelle et le souhait d'un congé parental plus long», déclare Adrian Wüthrich, président de l'association et conseiller national. L'association suivra de près le débat au Conseil des Etats.

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