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Le congé de naissance doit pouvoir être transféré au parent survivant

Survivant en cas de décès. Travail.Suisse transmet aujourd'hui sa position favorable dans le cadre de la consultation organisée par la Commission de la santé publique du Conseil national sur l'initiative parlementaire Weibel déposée en 2015.

Pour Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleuses et des travailleurs, l'égalité entre femmes et hommes est une valeur prioritaire. C'est pourquoi elle approuve sans réserve le transfert au parent survivant le congé de naissance du parent décédé comme le demande l'initiative parlementaire Weibel 15.434 intitulée «Octroyer le congé de maternité au père en cas de décès de la mère». Par égalité de traitement, le transfert doit concerner le congé maternité tout comme le tout nouveau congé paternité. Aux yeux de Travail.Suisse, les adaptations des textes en raison de l'acceptation par le peuple du «mariage pour tous» vont de soi.

Toutefois, au-delà des considérations juridiques, c'est le bien-être et la santé de l'enfant qui justifient la position de la faîtière. Le lien entre l'enfant nouveau-né et le parent survivant doit absolument pouvoir se créer, malgré la situation de deuil difficile. Selon Valérie Borioli Sandoz, responsable de la politique de l'égalité et de la conciliation: «Créer le lien avec son enfant demande du temps, il est par conséquent normal que le parent survivant puisse bénéficier du temps et des allocations prévus initialement pour son ou sa partenaire». La faîtière rejoint la majorité de la commission et rejette toutes les propositions de la minorité, qui ne sont que des économies «de bout de chandelles».

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