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Le 22 novembre, a eu lieu le premier des deux rondes de négociation supplémentaires pour le renouvellement de la convention nationale (CN), qui règle les conditions de travail d'environ 80 000 travailleurs de la construction. Les entrepreneurs et les syndicats se sont mis d'accord sur ces séances supplémentaires après qu'aucune solution n'a été trouvée lors de ce qui aurait dû être la septième et dernière ronde du 14 novembre. Il est nécessaire de parvenir maintenant à une solution pour éviter un vide conventionnel.

Depuis le 17 octobre, 15 000 travailleurs de la construction sont descendus dans la rue. La mobilisation était centrée sur leurs revendications, à savoir une meilleure planification de leur temps de travail et que leurs journées de travail ne soient pas encore plus longues, surtout en été. En amont de la dernière ronde de négociations, les syndicats ont noté avec bienveillance que la tête de la Société suisse des entrepreneurs était apparemment prête à ne pas dégrader les conditions de travail des collaborateurs plus âgés.

Aujourd'hui, la dernière vague de protestation des maçons dans le cadre de la renégociation de la convention nationale (CN) a atteint le siège de la Société suisse des entrepreneurs à Zurich. Les exigences démesurées des entrepreneurs qui doivent permettre des journées de travail de 12 heures et des semaines de 58 heures ont poussé au total 15 000 maçons, dont quelque 1500 maçons à Zurich, dans les rues de Suisse depuis le 17 octobre. Les revendications des entrepreneurs sont une attaque contre la santé et la vie privée et familiale des maçons. Ils s'y opposent avec leurs journées de protestation.

Les protestations nationales des salariés de la construction dans le cadre de la renégociation de la Convention nationale (CN) se poursuivent ! Aujourd'hui, 1er novembre, beaucoup des chantiers sont restés inactifs dans les régions de Bâle et Argovie. Plus de 1000 maçons se sont mobilisés et ont cessé le travail. Ils s'opposent aux exigences totalement démesurées des entrepreneurs, notamment aux journées de travail de 12 heures et aux semaines de 58 heures, temps de déplacement compris. Les travailleurs de la construction ne sont pas prêts à payer de leur santé et de leur vie privée les problèmes que les maîtres d'ouvrage ont créés eux-mêmes.

La Société suisse des entrepreneurs (SSE) maintient ses exigences radicales lors des négociations sur la nouvelle convention nationale (CN), ignore les revendications des maçons et fait dépendre les augmentations de salaire à une détérioration des conditions de travail. Les maçons appellent donc à des journées de protestation dans tout le pays. Plus de 2500 maçons de tout le Tessin se sont réunis aujourd'hui à Bellinzone. Ils ne sont pas prêts à mettre leur santé encore davantage en danger et à renoncer à leur vie privée en raison de la pression des délais et des coûts. Au lieu d'attaquer les salaires et les postes de travail des travailleurs les plus âgés comme le font les entrepreneurs, les maçons exigent une meilleure protection.

Plus de 20 000 maçons se sont prononcés en faveur de mesures de grève lors d'un grand vote sur tout le territoire. Car la Société suisse des entrepreneurs attaque frontalement leurs droits lors des négociations actuelles sur la convention nationale (CN) qui arrive à échéance. Les entrepreneurs veulent notamment supprimer les dispositions en vigueur sur le temps de travail pour qu'à l'avenir des journées de travail de 12 heures et des semaines de 58 heures deviennent la normalité. Les entrepreneurs mettent ainsi non seulement la santé des maçons en danger, mais sacrifient aussi leur vie privée. Les travailleurs de la construction ne se laisseront pas faire. Ils appellent à des journées de protestation dans tout le pays. Les maçons espèrent que les entrepreneurs renonceront à leurs revendications radicales et ouvriront la voie à un accord.

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