Une large alliance référendaire lance aujourd'hui la campagne contre la réforme du 2e pilier. Le comité met en garde contre des coupes dans les rentes et des prélèvements salariaux en hausse, et s'engage donc pour un non à la réforme de la LPP mise en votation le 22 septembre. Car les travailleuses et travailleurs versent déjà des cotisations toujours plus élevées à leur caisse de pensions, alors même que leurs rentes diminuent. Même les caisses de pensions admettent qu'elles se portent bien et possèdent des réserves substantielles. Pendant ce temps, toujours plus de milliards sont prélevés par l'industrie financière. La réforme proposée est infondée et doit être rejetée.
Lors d'une de ses séances, le mouvement 60+ a exprimé le souhait d'organiser une conférence commune pour la Suisse alémanique et la Suisse romande (au lieu de deux conférences parallèles comme jusqu'à présent).
Les retraitées et retraités ont donc été conviés à une conférence commune le 8 mai dernier à l'hôtel Bern à Berne. Plus de 50 membres nous ont fait le plaisir d'accepter l'invitation.
La réforme de la LPP est une arnaque pour les femmes. Lors de la hausse de l'âge de la retraite pour les femmes, on nous avait promis de meilleures rentes. Aujourd'hui, cette promesse est rompue : avec la réforme de la LPP, nous, les femmes, devons passer à la caisse, car nous devons payer des cotisations plus élevées. En parallèle, de nombreuses femmes risquent des baisses de rentes massives jusqu'à 3200 francs. C'est inacceptable ! Ce qu'il faut, c'est une réforme qui reconnaît le travail de soin et qui élimine enfin la lacune des rentes. C'est pourquoi nous disons : NON à cette arnaque de la LPP !
Sous prétexte d'améliorer la situation des femmes à la retraite, le Parlement nous sert une réforme du 2e pilier sur laquelle nous devrons voter le 22 septembre prochain.
Ne nous laissons pas berner
Actuellement, 14% du revenu en moyenne est consacré au paiement des primes maladie. Le 9 juin, nous voterons pour fixer un plafond à 10%.
Aujourd'hui, les assuré-e-s assument environs 25% des dépenses de santé; pourtant, dans un État social, il incombe à l'État d'assurer à toutes et tous l'accès à des soins de qualité.
Vieillir en Suisse en tant qu'immigré-e est source de précarité et de grandes difficultés. Les séniors suisses et immigrés ne sont pas égaux et désormais, un rapport du 2ème Observatoire révèle au grand jour cette réalité que le politique refuse de voir.
Comment appauvrir les séniors? Le Conseil national a décidé de supprimer les rentes d'enfant pour les rentiers AVS. Ces rentes ne sont pourtant pas nombreuses, mais quelques séniors ont des enfants en âge scolaire ou en formation.