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Semaine d’actions réussie

Vendeuses, infirmières, personnel de maison, coiffeuses, femmes de ménage et bien d'autres encore – toutes travaillent dans des professions de service dans des conditions précaires. Syna est descendu dans la rue au début du mois de juin pour améliorer leurs conditions de travail.

Précaire – selon le Robert, ce terme décrit une situation «dont l'avenir, la durée, la stabilité ne sont pas assurés» qui peut notamment être causée par «des relations de travail sans sécurité sociale». Ceci se réfère entre autres à l'absence de protection contre le licenciement, au travail sur appel sans charge de travail minimale ou à l'absence de prévoyance professionnelle, notamment en cas d'emploi à temps partiel. Mais des facteurs tels que les faibles revenus et les horaires de travail non réglementés ou très irréguliers contribuent également à la précarité des conditions de travail.

Les femmes sont les plus touchées
Cette précarité touche le personnel du nettoyage, qui travaille principalement aux heures creuses et qui, du point de vue de la clientèle, est idéalement invisible. Elle touche le personnel du secteur tertiaire qui, tous les jours, marche des kilomètres au travail mais qui a rarement un week-end de congé. Elle touche les vendeuses et les coiffeuses, dont le salaire permet à peine de boucler les fins de mois malgré de longues journées de travail. Et elle affecte les aides-soignantes, qui sont responsables de la vie et du bien-être d'autrui et qui, pourtant, ne bénéficieront pas d'une retraite adéquate.
Tant les hommes que les femmes peuvent être affectés par des conditions de travail précaires. Cependant, ces conditions sont particulièrement répandues dans les services, où travaillent surtout des femmes.
Jus de pomme pour plus d'énergie
l'égalité. Nous les avons confrontés à la discrimination qui existe encore aujourd'hui dans le monde du travail. Plusieurs ont d'abord réagi avec scepticisme, avant de s'arrêter et de lire notre dépliant avec attention. Sur nos stands d'information, ils ont eu l'occasion de discuter longuement avec les collaboratrices et collaborateurs de Syna.
Nous nous sommes rendus dans plusieurs magasins, salons de coiffure, stations-service, restaurants et boulangeries et avons demandé aux gérantes et employées leur avis sur la situation. «Un salaire plus élevé est impensable tant que la clientèle n'est pas prête à payer plus pour une coupe de cheveux», a par exemple relevé une coiffeuse de Coire. En ajoutant: «Mais je peux vivre avec ça. En revanche, n'avoir que 4 semaines de vacances – ça ne va vraiment pas!»
Nous nous sommes également rendus dans des EMS et des hôpitaux. Dans le Jura, nous avons distribué du jus de pomme aux infirmières et au personnel soignant. Car lutter contre de mauvaises conditions de travail nécessite de l'énergie.
La solidarité nous rend forts

Notre action avait pour objectif principal de montrer aux femmes qu'elles ne sont pas seules. Leurs collègues sont exactement dans la même situation, tout comme d'innombrables employées d'autres entreprises ou secteurs. Et c'est ce dont il faut se rendre compte: seul, il peut être difficile de se défendre. En revanche, ensemble, nous sommes forts!


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