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Le Conseil national a approuvé aujourd'hui la motion Nantermod. Elle demande que les petits magasins d'alimentation puissent désormais employer du personnel le dimanche. Le Parlement poursuit ainsi ses efforts de libéralisation contre la volonté du peuple. Travail.Suisse, l'organisation faîtière indépendante des travailleurs et travailleuses, condamne les attaques persistantes contre le dimanche, jour de congé.

Les discussions salariales pour 2024 entre les partenaires sociaux Syna, la Société suisse des employés de commerce et Lidl Suisse ont été un succès. La masse salariale sera augmentée de 2,4 %. De plus, les collaboratrices et collaborateurs recevront un bon d'achat. Lidl Suisse investit ainsi au total 3,2 % dans les négociations salariales. De plus, Lidl Suisse augmente ses salaires minimaux et propose le salaire minimal garanti par convention collective le plus élevé de la branche.

Les salaires réels des travailleurs et travailleuses suisses devraient baisser cette année pour la troisième fois consécutive, une évolution comparable n'ayant jamais eu lieu dans l'après-guerre. Travail.Suisse et ses fédérations exigent, selon la branche, des augmentations générales de salaire allant jusqu'à 4,5 pour cent pour tous les travailleurs et travailleuses. En raison de la pression constante sur les coûts, ces augmentations sont urgentes. Les entreprises disposent d'une marge de manoeuvre pour des augmentations de salaire. C'est ce que montrent la croissance continue de la productivité et les bénéfices d'exploitation, qui sont désormais plus élevés qu'avant la pandémie. 

Après presque trois ans de pandémie, les négociations salariales s'annonçaient difficiles cette année encore, en raison de la situation économique incertaine et de la crise énergétique. La plupart des résultats ont d'ailleurs été inférieurs aux attentes, avec, une fois de plus, le secteur de la santé en lanterne rouge. En revanche, les résultats de la tuilerie-briqueterie, du nettoyage et de la construction de voies ferrées sont particulièrement réjouissants.

Coop est loin d'avoir répondu aux revendications salariales des représentations du personnel pour 2023. Par conséquent, les associations d'employé-e-s (Syna, Unia, la Société suisse des employés de commerce (SEC)) et l'employeur ne sont toujours pas parvenus à un accord, après quatre rondes de négociations. Seule l'Union des Employés de Coop (UEC) a accepté la dernière proposition de Coop.

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