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Au quarantième jour de lutte pour le sauvetage de leur usine et des 190 emplois concernés, les salariés de Vetropack à St-Prex maintiennent la mobilisation à bloc et travaillent d'arrache-pied afin de trouver des solutions. C'est ce qu'a pu constater Isabelle Moret venue sur le site apporter son soutien au personnel. La Conseillère d'Etat vaudoise s'est montrée résolument déterminée à étudier toutes les pistes pour sauver la dernière verrerie de Suisse et la filière nationale du recyclage qui en dépend. 

En Suisse, environ un salarié sur cinq travaille dans l'industrie, qui assure 25% de la performance économique du pays. C'est donc en toute logique que l'industrie occupe également une place importante chez Syna. D'un point de vue syndical, le secteur industriel se caractérise par la mondialisation, la flexibilisation et la pénurie de main-d'œuvre qualifiée. 

Les salaires réels des travailleurs et travailleuses suisses devraient baisser cette année pour la troisième fois consécutive, une évolution comparable n'ayant jamais eu lieu dans l'après-guerre. Travail.Suisse et ses fédérations exigent, selon la branche, des augmentations générales de salaire allant jusqu'à 4,5 pour cent pour tous les travailleurs et travailleuses. En raison de la pression constante sur les coûts, ces augmentations sont urgentes. Les entreprises disposent d'une marge de manoeuvre pour des augmentations de salaire. C'est ce que montrent la croissance continue de la productivité et les bénéfices d'exploitation, qui sont désormais plus élevés qu'avant la pandémie. 
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La direction de British American Tobacco (BAT) maintient sa volonté de fermer le site de Boncourt. Malgré un travail remarquable de 36 collaboratrices-eurs de BAT accompagné-e-s des deux syndicats, la direction n'a pas pris en compte les mesures alternatives proposées par les salarié-e-s et validé en assemblée par le personnel. Le site industriel historique de Boncourt n'échappe donc pas à la fermeture.

Travail.Suisse et ses fédérations revendiquent des augmentations de salaire générales comprises entre 3 et 5 % pour l'ensemble des travailleuses et travailleurs. Cette revendication découle tant de la forte hausse actuelle du coût de la vie que des gains de productivité des entreprises. Des augmentations de salaire sont par conséquent nécessaires, et elles sont tout à fait possibles.

Pour la première fois, Syna a organisé une grande journée interprofessionnelle de l'industrie. Cet événement a permis de discuter les défis qui concernent l'ensemble du secteur et de définir des priorités. Les conférences spécifiques à la branche MEM et à la branche chimie/pharma ont eu lieu séparément le matin. Nico Fröhli, secrétaire central de Syna, est dès à présent responsable de la branche MEM.

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