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Si Vetropack ferme, c’est toute une industrie nationale qui fout le camp

Au quarantième jour de lutte pour le sauvetage de leur usine et des 190 emplois concernés, les salariés de Vetropack à St-Prex maintiennent la mobilisation à bloc et travaillent d'arrache-pied afin de trouver des solutions. C'est ce qu'a pu constater Isabelle Moret venue sur le site apporter son soutien au personnel. La Conseillère d'Etat vaudoise s'est montrée résolument déterminée à étudier toutes les pistes pour sauver la dernière verrerie de Suisse et la filière nationale du recyclage qui en dépend. 

Lors de sa visite, la Cheffe du département de l'économie a eu l'occasion d'écouter les travailleurs et de constater non seulement leur attachement indéfectible à leur usine mais aussi la pertinence des solutions qu'ils étudient, dans le cadre de la procédure de consultation, pour le maintien de l'activité à St-Prex.

Pour sa part, Isabelle Moret a délivré un message clair : toutes les pistes doivent être étudiées afin de de maintenir une production industrielle à St-Prex et préserver les 190 emplois menacés car les enjeux économiques, écologiques et politiques sont immenses.

La fermeture éventuelle de Vetropack, dernière verrerie de Suisse, aurait un impact désastreux sur toute la politique suisse en matière de recyclage du verre. Cela obligerait d'exporter, transporter le verre usagé à l'étranger pour ensuite le réimporter recyclé. Ce qui serait une aberration écologique et politique pour un pays érigé en leader du recyclage du verre, avec un taux de 97% contre 81% en moyenne dans l'Union européenne.

Il apparaît clairement aujourd'hui aux yeux de toutes les parties concernées que la verrerie de St-Prex revêt un intérêt public et un enjeu stratégique national en termes d'autonomie d'approvisionnement.

Le soutien politique s'élargit au fil des derniers jours. Outre les autorités communales et cantonales, les travailleurs de Vetropack peuvent compter sur des relais au niveau fédéral. Les deux Conseillers aux Etats vaudois Pascal Broulis et Pierre-Yves Maillard étaient déjà venus les appuyer et les assurer de faire tout leur possible à Berne pour sauver le site industriel.

Présents à leurs côtés dès le premier jour afin de défendre leurs droits dans le cadre de la procédure de consultation, les syndicats Unia et Syna sont fermement convaincus que des solutions viables existent pour maintenir le site de St-Prex et y travaillent ardemment.

Les discussions avec la direction de Vetropack se poursuivent et la période de consultation a pu être prolongée au 30 avril. Il reste deux semaines pour sauver les emplois et ce site industriel d'importance nationale. Deux semaines aussi pour signer la pétition de soutien : « Non à la fermeture de la verrerie de St-Prex ». 

Pétition contre la fermeture de Vetropack à St-Prex

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