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Les négociations salariales chez Fenaco ont échoué. Les syndicats Unia et Syna ont rejeté l'offre de 1% d'augmentation individuelle des salaires. Les deux syndicats et les commissions du personnel considèrent comme décevante et insuffisante une augmentation exclusivement individuelle au lieu de la compensation générale du renchérissement et de l'augmentation des salaires réels dont les salarié-e-s ont urgemment besoin.

Les négociations salariales de cette année entre les partenaires sociaux Syna, Unia, l'OCST ainsi que la Société suisse des employés de commerce et le détaillant Coop n'ont pas abouti à un accord. Coop n'a pas proposé de compensation intégrale du renchérissement et a refusé d'accorder une compensation des primes d'assurance maladie ainsi qu'une augmentation des salaires réels.

Plus que 15'000 travailleuses et travailleurs de toute la Suisse sont descendus aujourd'hui dans la rue à Berne sous la devise « Plus de salaire pour mon travail! ». Ils et elles demandent aux employeurs des augmentations de salaire substantielles. Après plusieurs années de perte de salaire réel et compte tenu de l'augmentation des coûts, cette revendication est plus nécessaire que jamais. La revendication est claire : en vue des négociations salariales à venir, les salaires réels doivent à nouveau augmenter en 2025.

L'économie suisse est stable, la productivité a augmenté dans beaucoup de secteurs et la pénurie de main- d'oeuvre qualifiée est toujours aussi prononcée dans bon nombre de professions. Or, malgré cela, les travailleurs et travailleuses ont de moins en moins d'argent. Pour la première fois depuis l'après-guerre, les salaires réels ont même baissé trois fois de suite. Des augmentations de salaire sont donc absolument justifiées. Syna demande une hausse des salaires de 2 à 4% selon les branches. 

Le pouvoir d'achat des travailleurs et travailleuses est massivement affaibli en raison de l'évolution historiquement faible des salaires. Malgré la reprise économique et la hausse de la productivité, les salaires réels baissent depuis trois années consécutives et se trouvent aujourd'hui au niveau de 2014. C'est pourquoi Travail.Suisse et ses fédérations exigent des augmentations salariales significatives allant jusqu'à 4 pour cent. 
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