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Les 70 000 salarié-e-s des secteurs public et parapublic vaudois ne sont pas la «variable d'ajustement budgétaire» du gouvernement. Une prime de 15 francs par mois par employé-e, au titre de complément à l'indexation des salaires 2023 – la plus basse de Suisse romande (1,4 %), c'est indécent de la part d'un canton aux finances florissantes. Luisier est consorts seraient bien inspirés de prendre au sérieux la contre-proposition de celles et ceux qui servent réellement la population, au risque de devenir sinon de simples variables d'ajustement électoral.

Selon toute probabilité, une 4e vague de Covid s'abattra sur le personnel de la santé en automne. Or, au lieu de lui apporter leur soutien, politiques et employeurs l'inondent de mots creux. S'il veut un changement, le personnel soignant doit prendre lui-même les choses en main.

Le secteur de la santé suisse est devenu une jungle, dans laquelle il est difficile de démêler les compétences et les responsabilités. Les différentes prestations sont organisées et financées de différentes manières. Pour la population, le système manque de transparence, et pour le personnel, il est catastrophique.

Partout en Suisse, de plus en plus d'hôpitaux et d'EMS voient leur statut juridique passer du public au privé. Pour le personnel de la santé, cela représente le plus souvent une péjoration des conditions de travail. La santé doit rester un service public et les conditions de travail doivent être régies par une convention collective de travail (CCT).

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