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Plus de 20 000 maçons se sont prononcés en faveur de mesures de grève lors d'un grand vote sur tout le territoire. Car la Société suisse des entrepreneurs attaque frontalement leurs droits lors des négociations actuelles sur la convention nationale (CN) qui arrive à échéance. Les entrepreneurs veulent notamment supprimer les dispositions en vigueur sur le temps de travail pour qu'à l'avenir des journées de travail de 12 heures et des semaines de 58 heures deviennent la normalité. Les entrepreneurs mettent ainsi non seulement la santé des maçons en danger, mais sacrifient aussi leur vie privée. Les travailleurs de la construction ne se laisseront pas faire. Ils appellent à des journées de protestation dans tout le pays. Les maçons espèrent que les entrepreneurs renonceront à leurs revendications radicales et ouvriront la voie à un accord.

Le Conseil fédéral a appliqué aujourd'hui l'indice mixte AVS prévu par la loi. Ainsi, la rente minimale AVS augmentera de 30 francs par mois en 2023. C'est une bonne nouvelle pour le maintien partiel du pouvoir d'achat des personnes retraitées. Cependant lors de la session d'automne, tant le Conseil national que le Conseil des Etats ont approuvé des interventions de même nature qui exigent que les rentes soient entièrement adaptées au renchérissement l'année prochaine. Travail.Suisse, faîtière de Syna, demande au Conseil fédéral de mettre en œuvre cette décision rapidement afin que les bénéficiaires de rentes ne subissent pas de perte de leur pouvoir d'achat en 2023.

Le groupe pharmaceutique Novartis à la rentabilité exceptionnelle veut supprimer plus de 1400 emplois en Suisse pour encore augmenter ses marges. Malgré la procédure de consultation prescrite par la loi, le groupe refuse de reconsidérer sa décision. Les syndicats demandent une vraie procédure de consultation, afin d'élaborer des alternatives aux suppressions de postes.

Le peuple suisse a approuvé aujourd'hui aux urnes le relèvement de l'âge de la retraite des femmes. Les femmes et les hommes sont donc désormais sur un pied d'égalité en ce qui concerne l'âge de la retraite – alors même que de nombreuses inégalités persistent dans presque tous les autres domaines. Les inégalités flagrantes en matière de salaire et de rente, le risque élevé de pauvreté des femmes, le manque de considération financière du travail de soins ou une politique familiale à la traîne ne sont que quelques-uns des manquements en matière d'égalité et de conciliation. Travail.Suisse invite par conséquent à lancer une offensive pour l'égalité, prévoyant des réformes rapides dans sept champs d'action.

Début juin, les partenaires sociaux de l'hôtellerie-restauration s'étaient entendus sur les salaires minimums pour 2023. Par rapport à l'année précédente, ils augmentent pour compenser le renchérissement sur la base des prévisions de septembre 2022. De plus, ils connaissent une progression réelle de jusqu'à 40 francs par mois selon la catégorie salariale. Les salaires minimums définitifs ont pu être calculés sur la base des indications désormais mises à disposition par le SECO. Les partenaires sociaux ont demandé au Conseil fédéral la prolongation de l'extension du champ obligatoire de la CCNT jusqu'à fin 2023.

Le Conseil national a décidé aujourd'hui que les rentes AVS devaient être adaptées au renchérissement. En outre, la contribution fédérale à la réduction individuelle des primes doit être augmentée de 30 pour cent pour une durée limitée. Syna et sa faitière Travail.Suisse saluent ces décisions importantes pour renforcer le pouvoir d'achat.

Malgré la pression croissante sur les chantiers et après un été caniculaire, la Société suisse des entrepreneurs demande maintenant des journées de travail encore plus longues pour les maçons. À l'avenir, des journées de 12 heures et des semaines de travail de 58 heures doivent être courantes et les chefs doivent pouvoir ordonner à court terme, si, quand et combien de temps il faut travailler.

Malgré l'acceptation de l'initiative sur les soins, plus de 300 soignant-e-s abandonnent le métier chaque mois. Cela accentue encore la crise d'approvisionnement dans la santé. Des soins de qualité ne pourront plus être garantis à long terme. L'ASI, Syna, Unia et le SSP demandent la mise en œuvre de cinq mesures d'urgence pour éviter les départs de la profession. Le 26 novembre, un an après l'acceptation de l'initiative sur les soins, les soignant-e-s lanceront à nouveau un signal sur la Place fédérale.

La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-E) ne présentera pas de proposition de réforme de la prévoyance professionnelle avant la votation sur l'AVS 21. Une réforme du deuxième pilier devient donc de moins en moins probable. C'est surtout une mauvaise nouvelle pour les femmes. Elles ne peuvent pas s'attendre à de meilleures rentes dans la prévoyance professionnelle dans un avenir proche - contrairement à la promesse selon laquelle la mauvaise situation des femmes en matière de rentes ne serait pas résolue par la réforme de l'AVS mais par celle de la LPP. Il est donc d'autant plus urgent de voter non à AVS 21

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