Où sont passés les millions de la famille Cornaz ?
Vetropack a les moyens et le devoir d'aider ses salarié-e-s
Projet de plan social très insuffisant
Après sept jours de grève, des négociations se sont enfin tenues afin d'avancer sur un véritable plan social. Malgré cinq séances de négociations depuis la suspension de la grève, la direction de Vetropack a très peu bougé sur les points essentiels de sa proposition initiale de plan social ; ce qui est un affront et un manque de respect au vu des sacrifices et des années d'ancienneté des travailleurs et travailleuses de St-Prex. Au contraire, la délégation syndicale a fait d'importantes concessions.
Claude Cornaz doit sortir de sa tour d'ivoire
Les travailleurs exigent du respect et la présence de Claude Cornaz à la table des négociations. Complétement absent depuis l'annonce de fermeture du site centenaire de St-Prex, le personnel demande sa participation aux négociations prévue lundi matin. Les salarié-e-s demandent au groupe de Vetropack de reconnaître la valeur du travail qu'ils ont fourni jusqu'à aujourd'hui: une retraite anticipée à partir de 58 ans, un vrai encadrement dans la recherche d'un nouvel emploi et des indemnités de départ dignes de leurs années d'ancienneté et comparable aux standards des plans sociaux négociés entre partenaires sociaux en Suisse romande.
Personnel et syndicats lancent un avis de recherche de Claude Cornaz
La direction campe sur ses positions et prétend ne pas avoir les moyens d'offrir un plan social digne aux salarié-e-s de l'usine historique du groupe, berceau de sa fortune. Elle méprise le travail fourni durant des décennies. Les syndicats ont donc décidé de lancer un avis de recherche afin de retrouver les millions disparus de la famille Cornaz nécessaires pour un plan social digne et faire venir enfin le responsable de cette situation à la table des négociations.
Renseignements:
Juan Barahona, secrétaire régional Syna Vaud, 079 214 09 87