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Plus de souplesse pour les familles dans la crise coronavirus

Les mesures pour faire face à la crise du coronavirus sont vastes et importantes. Mais elles négligent un problème majeur: si les enfants ne peuvent pas aller à l'école ou à la crèche, c'est, outre une garantie salariale, de plus de temps dont ont besoin les parents qui travaillent. Travail.Suisse demande donc une réduction du taux d'occupation et une compensation du revenu pour les parents qui, ensemble, travaillent à plus de 100%.
Travail.Suisse soutient les mesures du Conseil fédéral pour lutter contre la crise du coronavirus. La santé est une priorité. Le paiement continu des salaires a été garanti pour la plupart des gens. Grâce au chômage partiel, les entreprises devraient s'abstenir de licencier. Il y a cependant une lacune qui subsiste : le Conseil fédéral exige que les enfants n'aillent plus à l'école, au jardin d'enfants et à la garderie, sauf en cas d'absolue nécessité. Au lieu de cela, ils doivent être gardés et recevoir l'enseignement à la maison. Dans le même temps, il exige que la vie professionnelle se poursuive comme avant - si possible en travaillant à domicile. Toutefois, cela n'est possible que si les parents ne travaillent pas ensemble à plus de 100%.


Selon les autorités fédérales, les structures d'accueil extra-familiales devraient rester ouvertes aux parents qui ne peuvent pas travailler à domicile et qui exercent des professions dont la crise actuelle a un besoin urgent. Mais, pour les parents actifs et qui n'exercent pas ces professions, la situation actuelle entraîne une charge supplémentaire importante. En plus de leur travail, ils sont tenus de s'occuper de leurs enfants et d'assumer des tâches d'enseignement. Par conséquent, si les mesures contre le coronavirus susmentionnées doivent être maintenues, les familles dont les parents travaillent doivent être soulagées de toute urgence.

Travail.Suisse demande donc une réduction du temps de travail pour les parents dont le taux d'occupation cumulé dépasse 100%. Les heures de travail devraient être réduites proportionnellement de manière à ce que le taux d'occupation total soit encore de 100 % pour le même revenu effectif. C'est la seule façon pour les parents qui travaillent de pouvoir concilier leur vie professionnelle et familiale sans nuire à leur santé ou contourner les dispositions applicables de la loi sur le travail en cas de fermeture prolongée des structures d'accueil extra-familiales et scolaires. À cette fin, il faut examiner une extension de l'allocation pour perte de gain liée au coronavirus ou une extension du chômage partiel afin que les entreprises puissent obtenir une compensation pour les heures de travail manquantes.


Renseignements complémentaires
Thomas Bauer, responsable du dossier de politique sociale, Travail.Suisse

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