Plus de souplesse pour les familles dans la crise coronavirus
Selon les autorités fédérales, les structures d'accueil extra-familiales devraient rester ouvertes aux parents qui ne peuvent pas travailler à domicile et qui exercent des professions dont la crise actuelle a un besoin urgent. Mais, pour les parents actifs et qui n'exercent pas ces professions, la situation actuelle entraîne une charge supplémentaire importante. En plus de leur travail, ils sont tenus de s'occuper de leurs enfants et d'assumer des tâches d'enseignement. Par conséquent, si les mesures contre le coronavirus susmentionnées doivent être maintenues, les familles dont les parents travaillent doivent être soulagées de toute urgence.
Travail.Suisse demande donc une réduction du temps de travail pour les parents dont le taux d'occupation cumulé dépasse 100%. Les heures de travail devraient être réduites proportionnellement de manière à ce que le taux d'occupation total soit encore de 100 % pour le même revenu effectif. C'est la seule façon pour les parents qui travaillent de pouvoir concilier leur vie professionnelle et familiale sans nuire à leur santé ou contourner les dispositions applicables de la loi sur le travail en cas de fermeture prolongée des structures d'accueil extra-familiales et scolaires. À cette fin, il faut examiner une extension de l'allocation pour perte de gain liée au coronavirus ou une extension du chômage partiel afin que les entreprises puissent obtenir une compensation pour les heures de travail manquantes.
Renseignements complémentaires
Thomas Bauer, responsable du dossier de politique sociale, Travail.Suisse