Syna et Travail.Suisse saluent la clarification manifeste du Conseil fédéral indiquant que l'Accord institutionnel ne doit pas affaiblir les mesures d'accompagnement et donc la protection des salaires et des conditions de travail. Sans protection des salaires, il n'y a pas d'Accord institutionnel qui tienne.
Le 14ème congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES) s'est déroulé du 21 au 24 mai à Vienne. Les deux organisations faîtières suisses USS et Travail.Suisse se sont engagées activement pour une Europe plus sociale. A la demande des syndicats suisses, le programme d'action de la CES indique qu'il faut mieux protéger les travailleurs détachés contre le dumping salarial et social.
Le Seco a publié aujourd'hui son rapport annuel sur la mise en œuvre des mesures d'accompagnement. Malgré le fait que les contrôles fonctionnent, la pression sur les salaires est une réalité et la sous-enchère salariale et des conditions de travail est à l'ordre du jour. Pour Syna et Travail.Suisse, il ne faut pas affaiblir les mesures d'accompagnement dans la partie de poker qui se joue autour de l'accord institutionnel.
Les syndicats ont été accusés de «refus de discuter», d'attitude «non-suisse», et même «d'irresponsabilité» après le récent débat sur les mesures d'accompagnement (FlaM). Adrian Wüthrich, président de Travail.Suisse, revient sur les événements et explique pourquoi la protection salariale n'est pas négociable.