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Les organisations syndicales et patronales ont ratifié la nouvelle convention collective de travail du second œuvre romand (CCT-SOR) qui concerne plus de 5 600 entreprises et 25'900 travailleuses et travailleurs. Les salaires augmenteront de 125 francs par mois pour l'ensemble du personnel. Il s'agit d'un pas important pour garantir l'attractivité de ces métiers et lutter contre la sous-enchère salariale.

Près de 25'000 employé-e-s sont soumis-e-s à la CCT du second œuvre romand! Syna les représente et défend leurs conditions de travail qui sont renégociées en 2023. Des améliorations sont vivement attendues ainsi qu'une augmentation des salaires qui n'ont pas été revalorisés depuis 2015. Syna appelle à la mobilisation de tout le secteur, avec comme mot d'ordre: le travail aura ta peau, protège-toi avec Syna!

Nous sommes des travailleuses et travailleurs de la menuiserie-ébénisterie, de la charpenterie, des plâtrerie-peinture, du carrelage, de la pose de sol ou encore de la vitrerie.

Nous venons du Jura, du Jura bernois, de Genève, du Valais, de Fribourg, de Neuchâtel et de Vaud.

Nous, les travailleuses et travailleurs du Second oeuvre romand, sommes réunis en Assemblée générale à Lausanne en cette journée de lutte du 1 mai pour porter la voix solidaire de nos 25'000 collègues de toute la Romandie 

Les négociations salariales 2022 ont été mitigées. Dans le commerce de détail, les résultats sont bons; dans l'artisanat et l'industrie, ils sont tout juste suffisants. En revanche, l'évolution dans la construction et la santé reste défavorable. Pour Syna, des améliorations lors des prochaines négociations salariales sont impératives.

Malgré la bonne conjoncture et la vigoureuse reprise économique dans le bâtiment, les associations patronales du second œuvre romand ont refusé toute revalorisation des salaires. Il s'agit d'une véritable gifle infligée à quelque 22 000 salarié-e-s actifs dans ces métiers et qui ont continué à travailler dur durant la pandémie. Ils et elles prendront les mesures qui s'imposent en vue du renouvellement de leur convention collective de travail (CCT) en 2023.

Le secteur de la construction est en plein essor. Malgré cela, sur les chantiers suisses, de nombreux travailleurs et travailleuses attendent depuis des années une augmentation de salaire digne de ce nom. Parallèlement, la pression à la prestation s'accroît dans le secteur de la construction. Les travailleurs et travailleuses en ont assez: le samedi 30 octobre, ils se réuniront dans plusieurs villes de Suisse dans le cadre de rassemblements de protestation.

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