General Electric (GE) a annoncé aujourd'hui sa énième réduction de postes en peu de temps. Seraient concernés jusqu'à 83 emplois dans la division Steam Power et chez la filiale FieldCore. La manière de faire de GE consistant à annoncer de nouveaux licenciements collectifs à un rythme mensuel est irrespectueuse de son personnel. Les employé-e-s, les commissions du personnel et les organisations d'employé-e-s s'opposent également à ces suppressions de postes.
Clariant, le géant de la chimie, a annoncé aujourd'hui vouloir renoncer à un millier de postes de travail. C'est le résultat d'une pénurie d'innovation pendant des années. La direction en est responsable, mais ce sont les salariés qui trinquent, ce que Syna juge inadmissible.
Le syndicat Syna est choqué que, malgré son recours au chômage partiel, Mecaplex SA supprime 35 postes, soit presque la moitié de son personnel, sans plan social pour les employé-e-s concerné-e-s. Syna attend de l'entreprise – en particulier en cette période de pandémie – qu'elle soutienne les salarié-e-s licencié-e-s et leur propose des solutions.
L'avenir de l'entreprise de reliure Schumacher SA, à Schmitten (FR), est plus qu'incertain. Au bout d'une procédure de consultation, le conseil d'administration procède à un licenciement collectif mettant un terme aux contrats de travail de ses 83 collaboratrices et collaborateurs.
La consultation des salariés de GE au niveau européen et suisse a apporté quelques améliorations. Cependant, la restructuration du groupe américain se déroulera plus ou moins comme prévu, et Syna s'inquiète de l'avenir des sites GE en Suisse.
Avec l'annonce de restructuration de ce matin, General Electric (GE) foule de nouveau aux pieds la place industrielle suisse, en particulier dans le canton d'Argovie: les affirmations selon lesquelles les sites de Suisse seraient renforcés n'étaient en fait que du vent. Syna et les employé-e-s de GE en ont assez!