La nouvelle coupe claire se poursuit malgré tout
La consultation des salariés de GE au niveau européen et suisse a apporté quelques améliorations. Cependant, la restructuration du groupe américain se déroulera plus ou moins comme prévu, et Syna s'inquiète de l'avenir des sites GE en Suisse.
Après l'annonce de GE d'aujourd'hui, le bilan des suppressions d'emplois prévues apparaît légèrement moins catastrophique: grâce aux services d'outplacement et à la collaboration entre la représentation du personnel, Syna et d'autres syndicats, «seuls» 410 emplois seront supprimés au lieu des 450 initialement prévus. Mais pour 220 des employés concernés, aucune solution n'a encore été trouvée quant à leur avenir professionnel. Par conséquent, ce succès partiel ne constitue qu'une maigre consolation en vue de l'évolution désastreuse de General Electrics en Suisse: depuis la reprise de sa section GE Power à Alstom fin 2015, quelque 3000 emplois ont disparu dans notre pays. L'avenir de l'entreprise est tout sauf clairement tracé pour ses salariés et Syna: les restructurations se succèdent et aucun engagement n'a été pris concernant la principale revendication du personnel, à savoir assurer la continuité et la stabilité dans l'entreprise.
La direction doit prendre des engagements
Pour Syna, la situation de GE reste préoccupante, y compris après la restructuration actuelle, parce qu'il manque toujours davantage de ressources nécessaires à une activité industrielle sérieuse. Compte tenu du savoir-faire et des excellentes conditions cadres dans notre pays, General Electric devrait être capable elle aussi de développer et de produire de nouveaux produits et services sur ses sites suisses. Le personnel de GE et Syna en sont convaincus: General Electric peut conduire ses activités avec succès en Suisse, à condition que la direction y croie et s'y engage.
Pour l'avenir des sites industriels de GE
Syna et le personnel de GE demandent que l'entreprise réduise encore le chiffre qui reste très élevé de 220 emplois supprimés sans solution pour les personnes concernées. Syna poursuit ses efforts pour assurer l'avenir des sites industriels de GE en Suisse, comme le demande la pétition déposée aujourd'hui.
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Dieter Egli, responsable de communication
