Tesa à Renens: Restructuration au plus mauvais moment
En pleine pandémie, le licenciement collectif important (62 emplois sur les 280 que compte Tesa) envisagé dans des délais très courts (la consultation ne durant que quelques semaines) annoncé hier par l'entreprise Tesa est une très mauvaise nouvelle pour l'industrie MEM suisse. L'entreprise, qui a mis jusqu'à la moitié de son propre personnel en chômage partiel l'année passée et cette année, a décidé de stopper une partie de sa production dans le domaine des instruments pour se concentrer sur des activités plus rentables. Si on peut comprendre la logique commerciale de cette décision, le moment de cette annonce est des plus inopportuns. Syna est d'avis qu'Hexagon, qui compte plus de 18'000 employé-e-s dans le monde, aurait pu attendre avant d'envisager une telle restructuration.
Consultation courte: incompréhensible!
Alors qu'on aurait pu s'attendre à une consultation menée dans des conditions offrant davantage de temps et de flexibilité pour les employé-e-s, c'est l'inverse qui se produit ! «Trois semaines est un délai minimal dans les conditions normales, mais en situation de semi-confinement, avec l'impossibilité pour les travailleurs-euses de se rencontrer pour échanger, et tout qui prend plus de temps, je trouve le délai imparti à cette consultation simplement ahurissant», déclare Diego Frieden, secrétaire central et responsable romand pour l'industrie MEM chez Syna. Syna s'attend à ce que l'entreprise prolonge ce délai si nécessaire au bon déroulement de la consultation. Notre syndicat se tient comme toujours à disposition du personnel pour contribuer à trouver des solutions équitables et durables.
Informations complémentaires
Diego Frieden, secrétaire central dans l'industrie MEM, 076 478 20 05
